Claude Mutimura est un rescapé du génocide commis contre les Tutsi du Rwanda en 1994.
Il est le seul survivant de toute sa famille. Pour ce jeune homme de 16 ans, la vie n’a plus de goût.
Pourtant, après la guerre, il a rencontré des étrangers qui lui ont témoigné l’amour et il a pu connaître ce que le mot “Respire” veut dire…
La vie de Claude Mutimura est une histoire que beaucoup de gens aimeraient vivre.
Claude Mutimura est un rescapé du génocide commis contre les Tutsi du Rwanda en 1994.
Il est le seul survivant de toute sa famille. Pour ce jeune homme de 16 ans, la vie n’a plus de goût.
Pourtant, après la guerre, il a rencontré des étrangers qui lui ont témoigné l’amour et il a pu connaître ce que le mot “Respire” veut dire…
La vie de Claude Mutimura est une histoire que beaucoup de gens aimeraient vivre.
Olivier Uwineza Bahizi a commencé à écrire quand il était à l’école primaire, il envoyait de petites histoires au journal pour enfants appelé {Hobe}.
Respire (traduit du Kinyarwanda Humura) est son premier roman. Il a fini d’écrire ce livre post-génocide quand il avait 19 ans. Plus tard, l’auteur est devenu journaliste dans l’hebdomadaire Imvaho Nshya. Aujourd’hui il exerce ses talents dans l’audiovisuel.
Référence
Table des matières
Respire est divisé en VII parties.
Fiche technique
Roman traduit par l’auteur aidé par Jadot Sezirahiga à partir du Kinyarwanda, Humura, 2017, Izuba éditions.
Collection: Roman
Décembre 2016
166 pages
Dimensions: 12 x 22 cm
ISBN: 9791093440187
Auteur(s)
O. Uwineza Bahizi
Olivier Uwineza Bahizi est né au Rwanda dans la province du sud, en 1977. Il a fait ses études primaires à Runda na Gihara / Kamonyi, sa région natale. Ses études secondaires les a fait, une partie au petit Séminaire St Léon à Kabgayi, et les a terminé au Groupe Scolaire de Shyogwe en 1997.
Il a travaillé à l’office rwandais d’information, ORINFOR, ou il était journaliste/photographe dans l’hebdomadaire Imvaho Nshya, de 1999 jusqu’en 2004.
En plus, il était Chroniqueur de MAPENGU, une création de l’auteur, qui lui a valu une réputation nationale, car ce personnage satirique était aimé de tous.
En 2004, Olivier Bahizi a immigré en Belgique, ou il a fait des études en audiovisuel. Aujourd’hui, il vit au Etats Unis et poursuit son rêve de devenir réalisateur de Cinéma.
Informations complémentaires
Poids | 0,25 kg |
---|---|
Dimensions | 2 × 12 × 22 cm |
Pages | 166 |
Auteur | Olivier Uwineza Bahizi |
Couverture / Illustrations
Izuba édition
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Extraits
PARTIE I
Tiens, il est bien endormi. Et profondément alors. Il retient un régime de bananes dont il n’en reste que quelques-unes, et encore, non mûres. Quelle époque ! Est-ce seulement la faim ou une malédiction ? Depuis combien de temps n’a-t-il point mangé ? Mais après tout, qui est-il ?
C’est un jeune frôlant les seize ans. Il est délabré, sans chaussures. Tout ce que l’on remarque, ce sont des épluchures de bananes autour de lui. Il est là, étendu, détendu, comme s’il était chez lui.
Claude. Claude Mutimura, c’est comme ça qu’il se prénomme. Cela fait six mois qu’il erre, qu’il se cache. Dormant le jour, marchant la nuit, il ne sait vraiment pas où il va. Il erre, voilà tout. Même le soleil n’est pas une direction pour lui. Entretenir son corps, manger, se laver et autres préoccupations quotidiennes ne sont pas à l’ordre du jour.
Il n’était pas dans les habitudes de Claude de chaparder. Mais en cas de nécessité… Sinon, il lui suffisait de déterrer quelques patates ici et là, quelques bâtons de manioc. Il lui est arrivé même de passer une nuit et une journée entières dans les mêmes champs, de peur de manquer de quoi manger une fois parti. Les aléas de la vie lui avaient inculqué des habitudes qu’il n’avait guère.
Le suicide est un fait héroïque et très peu le peuvent. Claude ne pouvait s’y résoudre. Il ne savait même pas comment procéder. Seule la fuite était son refuge. Drôle de refuge.
La faim et la fatigue avaient fait de lui un chien errant, la saleté une poubelle, la peur un monstre.
Que faire quand la mort ne veut pas de toi ?
Tous les jours, Claude n’avait qu’une préoccupation : survivre jusqu’au lendemain. Et ce jour, Claude s’était envoyé tout un régime de bananes mûres, tant et si bien qu’il s’endormit.
Et de fait, ce qui se passait à l’extérieur ne le préoccupait pas. Il s’en foutait ou s’en détachait.
Mais un jour, tout changea. La paix dont il bénéficiait des autres se mua en véritables coups de bâtons. De bâtons ? Non. Plutôt de crosses de fusils. Pas moins de sept militaires autour de lui. Armes en main, le menaçant. À défaut de voir les militaires, Claude en voyait tout de même les canons.
Ces militaires portaient des pagnes autour du cou. Il ne comprenait rien à leur discours. Mais voilà, il était à leur merci. Quel sort ! Et s’il était demeuré avec les autres ? Mourir avec eux.
Une chose reste pourtant : Claude n’a plus peur de la mort.
(…)
On en parle
À venir…
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