La France au coeur du genocide des Tutsi

Ce livre est d’un genre peu habituel.

D’abord par son ampleur : plus de 1500 pages en un seul volume !

Ensuite par la quantité et la qualité des informations qu’il contient, ainsi que la variété des sources que l’auteur croise : enquêtes et reportages journalistiques ; investigations réalisées par des institutions parlementaires (Assemblé nationale en France, Sénat en Belgique) et par des organisations internationales (ONU, ex-OUA) ou de défense des droits de l’homme (Human Rights Watch de Washington, African Rights de Londres).

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 Ce livre est d’un genre peu habituel.

D’abord par son ampleur : plus de 1500 pages en un seul volume !

Ensuite par la quantité et la qualité des informations qu’il contient, ainsi que la variété des sources que l’auteur croise : enquêtes et reportages journalistiques ; investigations réalisées par des institutions parlementaires (Assemblé nationale en France, Sénat en Belgique) et par des organisations internationales (ONU, ex-OUA) ou de défense des droits de l’homme (Human Rights Watch de Washington, African Rights de Londres).

S’y ajoute une masse d’informations puisées dans des travaux universitaires, dans des récits de témoins ou de rescapés du génocide. 

Il exhibe aussi de nombreux documents issus de ce qu’il est convenu d’appeler les «archives Mitterrand».

Si Jacques Morel a pu mobiliser une si grande quantité de documents d’archives est-ce à dire que des universitaires ne pouvaient pas y accéder ? Pourquoi diable ne s’en servent-ils pas ? À moins que d’aucuns n’aient décidé d’en faire un usage sélectif. Ce qui n’est pas sans poser problème du point de vue de l’historien.

Oui, ou non, la France porte-t-elle des responsabilités dans l’histoire du génocide commis en 1994 au Rwanda ?

Assurément le livre de Jacques Morel vient à point nommé pour que l’on se pose des questions toujours d’actualité.

Jacques Morel, titulaire d’un 3ème cycle en mathématiques appliquées a travaillé comme ingénieur statisticien et informaticien au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) à Strasbourg et se trouve aujourd’hui à la retraite.

Conscient d’être impliqué comme citoyen français et contribuable dans le génocide des Tutsi rwandais en 1994, il découvre dans les notes des conseillers du Président de la République que les Tutsi ont été considérés comme les ennemis de la France et que celle-ci aura ainsi été de connivence depuis 1990 avec ceux qui voulaient exterminer tous les Tutsi.

L’attentat contre l’avion présidentiel, le coup d’État qui a institué le gouvernement génocidaire, l’assassinat des politiciens artisans des accords de paix, le génocide, l’opération militaire de secours lancée par la France, sont les phases d’un même plan qui visait à l’éradication des Tutsi.

«Est-il normal que la France ne soit pas sanctionnée par les Nations Unies, alors qu’elle a manifestement violé la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, par exemple en refusant délibérément d’arrêter les auteurs du génocide pendant l’opération Turquoise ?»

 

«L’État français va-t-il tarder encore longtemps à reconnaître ses crimes, et verser des réparations aux victimes ?»

 

«Enfin, est-il pensable que les responsables politiques et militaires français n’ai pas à répondre de leurs actes ?»

Ce livre, avec une préface de José Kagabo, maître de conférences à  
l’École des
hautes études en sciences sociales, fait le point sur l’implication  
de la
France dans le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994  à partir de  
documents et
témoignages connus jusqu’à ce jour.

Par la richesse de son  
information il sera
un document incontournable pour apprécier le rôle de la France dans  
un génocide
qui n’aurait sans doute pas été exécuté si la France n’était pas  
intervenue
là-bas, pour prendre la place de l’ancienne puissance coloniale et  
participer à
la mise en œuvre d’une machine qui a tué au minimum un million de  
personnes
sans jamais chercher à l’arrêter.

 

 

Référence
ISBN : 9782844052421
Table des matières

TABLE DES MATIÈRES


Première de couverture. . . . . . . . . . . . . . . 1
Préface. . . . . . . . . . . . . . . 7
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . 9


I/ Le Tutsi, ennemi de la France . . . . . . . . . . . . . . . 15

1 Situation du Rwanda 17
1.1 Avant la colonisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1.2 La colonisation allemande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.3 La colonisation belge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.4 Le rôle des missionnaires catholiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
1.5 La « perte du Congo » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
1.6 Novembre 1959 : « Une révolution assistée » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
1.7 Kayibanda et la première République . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
1.7.1 Le « petit génocide » de Gikongoro . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
1.7.2 Février 1973 : Le « mouvement de déguerpissement » . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
1.8 Habyarimana et la deuxième République . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
1.8.1 La politique d’« équilibre ethnique » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
1.8.2 Appauvrissement et corruption . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
1.8.3 L’attaque du FPR d’octobre 1990 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
1.8.4 Démocratisation et propagande ethniste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
1.8.5 Les Accords d’Arusha et la montée du Hutu Power . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
1.9 La situation économique du Rwanda en 1993 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
1.10 Un État fortement centralisé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
1.11 Les partis politiques rwandais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
1.11.1 MRND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
1.11.2 MDR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
1.11.3 CDR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
1.11.4 PL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
1.11.5 PSD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
1.11.6 FPR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
1.11.7 PDC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
1.11.8 Les satellites du MRND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
1.11.9 PDI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
1.11.10 ARD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
1.11.11 FDC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
1.11.12 Les ailes jeunesse des partis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
1.12 Les Accords de paix d’Arusha . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
1.13 La MINUAR et l’application des accords de paix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
1.14 L’histoire parallèle du Burundi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49

1.14.1 La séparation du Rwanda et du Burundi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
1.14.2 L’assassinat du prince Rwagasore . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
1.14.3 Les affrontements ethniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
1.14.4 Chronologie sommaire des événements au Burundi . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
1.14.5 La France soutient le gouvernement tutsi qui massacre les Hutu . . . . . . . . . . . 50
1.14.6 L’assassinat du Président Ndadaye . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
1.14.7 Le génocide occulté de 1993 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
1.14.8 Questions sur le rôle de la France dans le coup d’État du 21 octobre . . . . . . . . 53
1.15 Que faisait la France au Rwanda ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
1.16 L’enjeu du Zaïre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
1.17 La rivalité franco-belge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

2 La France et la répétition générale du génocide 61
2.1 La justification de l’intervention militaire au Rwanda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
2.1.1 La protection de nos ressortissants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
2.1.2 Le « rôle stabilisateur » de la présence militaire française . . . . . . . . . . . . . . 63
2.1.3 La « défense d’un État légal contre une agression étrangère » . . . . . . . . . . . . 65
2.1.4 L’intervention française de 1990 n’a pas de fondement légal . . . . . . . . . . . . . 67
2.2 La guerre de 1990 était annoncée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
2.3 La France tolère les massacres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
2.3.1 L’attaque du FPR est le prétexte à une campagne de terreur . . . . . . . . . . . . 72
2.3.2 Massacres du Mutara, octobre 1990 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
2.3.3 Massacres de la commune de Murambi, octobre-novembre 1990 . . . . . . . . . . . 73
2.3.4 Massacres de Kibilira, octobre 1990 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
2.3.5 Les arrestations suite à la fausse attaque du 4 octobre 1990 . . . . . . . . . . . . . 75
2.3.6 Une campagne de terreur étendue à tout le pays . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
2.3.7 Les Belges s’en vont, les Français restent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
2.3.8 Massacre des Bagogwe, janvier 1991 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
2.3.9 Massacre du Bugesera, mars 1992 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
2.3.10 Massacre dans la région de Kibuye, août 1992 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
2.3.11 Massacres de la région de Gisenyi-Ruhengeri, décembre 1992 – janvier 1993 . . . . 84
2.4 Les Français commandent une armée à objectifs racistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
2.4.1 Le Tutsi est l’ennemi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
2.4.2 L’armée rwandaise est à recrutement ethnique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
2.4.3 L’armée rwandaise ne fait pas de prisonnier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
2.4.4 L’instruction par des militaires français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
2.4.5 Des méthodes de guerre contre-révolutionnaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
2.4.6 Des Français dirigent de facto l’armée rwandaise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
2.4.7 L’armée rwandaise ne tient que par l’aide française . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
2.4.8 Plusieurs fois, François Mitterrand s’oppose au retrait des troupes françaises . . . 96
2.4.9 Les unités militaires françaises engagées au Rwanda . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
2.5 Les livraisons d’armes de la France aux FAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
2.5.1 Livraisons d’armes antiaériennes et de radars ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
2.6 Les livraisons d’armes par l’Égypte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
2.6.1 Ventes d’hélicoptères Gazelle par l’Égypte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
2.6.2 Un achat d’armes de 6 millions de dollars à l’Égypte garanti par le Crédit Lyonnais 103
2.7 La livraisons d’armes de DYL-INVEST . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106
2.7.1 Les acomptes reçus par Lemonnier en 1993 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110
2.7.2 Lemonnier contacté pour fournir des missiles sol-air . . . . . . . . . . . . . . . . . 111
2.8 Participation des Français aux combats contre le FPR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
2.8.1 L’intervention sur Ruhengeri le 23 janvier 1991 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
2.8.2 L’intervention sur Byumba le 6 juin 1992 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114
2.8.3 L’intervention directe en 1993 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114
2.8.4 Des Français commandent l’artillerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114
2.8.5 Le rôle du DAMI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118
2.8.6 Des Français pilotent des hélicoptères de combat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121
2.8.7 Les militaires français défendent Kigali . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123
2.9 La France a doté les FAR d’un système d’écoutes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124
2.10 La Gendarmerie rwandaise a été formée par la France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125
2.10.1 Les Français perfectionnent le fichier central . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129
2.10.2 Le DAMI gendarmerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129
2.10.3 Un rapport de gendarmes français attribue les attentats au FPR . . . . . . . . . . 130
2.10.4 La DGSE contredit l’enquête des gendarmes français sur les attentats . . . . . . . 131
2.11 Participation aux interrogatoires des prisonniers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132
2.12 L’attaché de Défense contrôle les télégrammes de l’ambassade . . . . . . . . . . . . . . . 134
2.13 Des unités militaires françaises placées hors hiérarchie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134
2.14 La France soutient les plus extrémistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136
2.14.1 Soutien à la CDR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136
2.14.2 La France appelle au « front commun » contre le FPR . . . . . . . . . . . . . . . . 141
2.15 La France est prête à lâcher Habyarimana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145
2.16 Attitude ambivalente de la France vis-à-vis des accords d’Arusha. . . . . . . . . . . . . . 148
2.16.1 La France s’implique peu dans les négociations de paix . . . . . . . . . . . . . . . . 148
2.16.2 Les accords sont contestés par des conseillers de l’Élysée . . . . . . . . . . . . . . . 148
2.16.3 La France poursuit ses livraisons d’armes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149
2.16.4 La France poursuit son soutien militaire en dépit des accords de paix . . . . . . . . 150
2.17 Le départ de Noroît . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153
2.18 La France est à l’origine de la MONUOR et de la MINUAR . . . . . . . . . . . . . . . . 153
2.18.1 La France aurait voulu transformer ses soldats en Casques-bleus . . . . . . . . . . 156
2.18.2 La France veut minimiser les effectifs de la MINUAR . . . . . . . . . . . . . . . . . 157

3 Des dirigeants français adhèrent à l’idéologie raciale 159
3.1 Le fait ethnique est prédominant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
3.2 La majorité ethnique est la majorité démocratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
3.3 Confusion entre ethnie et parti politique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162
3.4 Les Tutsi, aristocrates et guerriers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
3.5 Les Tutsi sont les ennemis de la démocratie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
3.6 Les Tutsi sont des communistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164
3.7 Les Tutsi sont les ennemis de la France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164
3.7.1 Dès 1990, la France fait la guerre non pas contre le FPR mais contre les Tutsi . . . 164
3.7.2 1993 : La victoire de « l’ethnie tutsi » obsède les dirigeants français . . . . . . . . 166
3.7.3 Les militaires français arrivant au Rwanda apprennent que le Tutsi est l’ennemi . . 166
3.7.4 Pendant le génocide de 1994, le Tutsi reste l’ennemi des Français . . . . . . . . . . 167
3.7.5 Les « exactions » des Tutsi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168
3.8 Le Rwanda est le pays des Hutu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169
3.9 Les Tutsi sont des étrangers au Rwanda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169
3.10 Les Tutsi veulent créer un Tutsiland de l’Ouganda au Burundi . . . . . . . . . . . . . . . 169
3.11 Nécessité d’une partition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170
3.12 Les Hutu de la CDR sont nos amis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171
3.13 Les massacres font partie de la normalité africaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173

4 L’intention d’un génocide est connue des Français 175
4.1 Les massacres sont organisés par les autorités rwandaises . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176
4.1.1 Les massacres des années 60, un véritable génocide . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176
4.1.2 Paris ne veut pas paraître impliqué dans les massacres d’octobre 1990 . . . . . . . 177
4.1.3 Le massacre des Bagogwe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178
4.1.4 Les massacres du Bugesera en 1992 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178
4.1.5 L’ambassade refuse de désigner les commanditaires des massacres . . . . . . . . . . 181
4.1.6 Une commission d’enquête internationale dénonce le gouvernement rwandais . . . 185
4.2 Les menaces de génocide sont connues des autorités françaises . . . . . . . . . . . . . . . 188
4.2.1 Des menaces de génocide des Tutsi début 1990 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188
4.2.2 Menaces de génocide fin 1990 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188
4.2.3 Les gendarmes rwandais vont liquider les Tutsi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190
4.2.4 Jean-Pierre Chrétien dénonce en 1991 une idéologie de type nazi . . . . . . . . . . 191
4.2.5 Paul Dijoud : « Vos familles seront massacrées » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191
4.2.6 L’extermination totale des 14 % de Tutsi « restants » . . . . . . . . . . . . . . . . 192
4.2.7 « Celui à qui vous n’avez pas encore tranché la tête, c’est lui qui tranchera la vôtre »192
4.2.8 Les menaces de génocide en 1993 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193
4.2.9 Les massacres de 1990-1993 correspondent à la définition légale d’un génocide . . . 196
4.2.10 Les menaces de génocide de février-mars 1994 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198
4.3 La planification d’un génocide est connue des autorités françaises . . . . . . . . . . . . . 200
4.3.1 La note du colonel Nsengiyumva du 27 juillet 1992 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200
4.3.2 La définition du Tutsi comme l’ennemi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203
4.3.3 La formation d’escadrons de la mort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207
4.3.4 Le plan d’autodéfense populaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208
4.3.5 Les distributions d’armes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209
4.3.6 Les achats de machettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211
4.3.7 L’entraînement militaire des milices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 213
4.3.8 Les listes de personnes à tuer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215
4.3.9 Les médias de la haine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 218
4.3.10 Les révélations de l’informateur Jean-Pierre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 219
4.3.11 Le quadrillage de Kigali . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223
4.4 Refus d’admettre les alertes au génocide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223
4.4.1 Le génocide n’était pas prévisible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223
4.4.2 Les massacres sont le résultat de « luttes interethniques » . . . . . . . . . . . . . . 225
4.4.3 Il s’agit d’une « guerre civile, d’ampleur inégalée » . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225
4.4.4 Une cécité volontaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 226

5 Participation des Français à la préparation du génocide 229
5.1 Participation au programme d’autodéfense populaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 229
5.2 Participation à la formation des milices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 232
5.2.1 Des Français continuent d’entraîner des Interahamwe en 1994 . . . . . . . . . . . . 235
5.3 Participation à la formation de la garde présidentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 236
5.3.1 La formation des CRAP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239
5.4 Non-suppression de la carte d’identité ethnique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241
5.4.1 Les soldats français contrôlent les cartes d’identité ethnique aux barrières . . . . . 245
5.5 Livraison d’armes en violation des accords de paix d’Arusha . . . . . . . . . . . . . . . . 248
5.6 Maintien de l’assistance militaire technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 252
5.6.1 Retour ou maintien de coopérants militaires ou de membres du DAMI . . . . . . . 255
5.6.2 Des officiers français sont à l’état-major des FAR et de la gendarmerie . . . . . . . 255
5.6.3 Des Français écoutent les communications téléphoniques et radio . . . . . . . . . . 256
5.6.4 Non-coopération avec la MINUAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 258

II / L’éradication des Tutsi. . . . . . . . . . . . . . . 261

6 Les signes avant coureurs d’une crise 263
6.1 L’opposition aux Accords d’Arusha . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263
6.1.1 L’opposition du MRND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263
6.1.2 Le Hutu Power . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266
6.1.3 La CDR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 268
6.1.4 L’opposition de l’armée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 269
6.2 Les prophéties annonciatrices du coup d’État et du génocide . . . . . . . . . . . . . . . . 270
6.2.1 L’émission de la RTLM du 3 avril . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 271
6.2.2 Autres signaux avertisseurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 273

7 L’attentat du 6 avril : pistes pour une enquête jamais faite 275
7.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 275
7.2 Le don d’un avion pour suivre les déplacements du président . . . . . . . . . . . . . . . . 276
7.2.1 La société employeuse de l’équipage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 278
7.3 Les FAR disposaient-elles de missiles sol-air ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 279
7.3.1 La découverte d’un missile SA-16 en 1991 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 279
7.3.2 Le FPR possédait-il des missiles sol-air ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 287
7.3.3 Les FAR ont-elles emmené des missiles sol-air dans leur fuite ? . . . . . . . . . . . 289
7.3.4 Dès 1991, les FAR cherchaient à acquérir des missiles sol-air . . . . . . . . . . . . . 290
7.4 Les FAR disposent d’artillerie antiaérienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293
7.5 La menace de missiles sol-air début 1994 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 294
7.5.1 Le Falcon présidentiel était-il équipé de systèmes antimissiles ? . . . . . . . . . . . 294
7.5.2 Le risque de tir de missiles était connu des Belges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 296
7.5.3 Le 14 avril, le dernier avion français fait fonctionner ses leurres . . . . . . . . . . . 297
7.6 Les événements de fin mars – début avril . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 298
7.6.1 Dimanche 3 avril, Habyarimana reçoit Booh-Booh . . . . . . . . . . . . . . . . . . 298
7.6.2 Lundi 4 avril, rencontre Habyarimana – Mobutu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 298
7.6.3 Lundi 4 avril, Bagosora prône l’élimination des Tutsi . . . . . . . . . . . . . . . . . 300
7.6.4 Mardi 5 avril à Kigali . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 300
7.6.5 L’atterrissage par l’axe ouest a-t-il été suspendu ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . 302
7.6.6 Le déplacement de paras-commando au camp de la garde présidentielle . . . . . . 303
7.7 Mercredi 6 avril à Kigali . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 304
7.7.1 L’avion Noratlas transporte à Dar es-Salaam une partie de la délégation . . . . . . 304
7.7.2 Un avion de Air Rwanda transporte aussi une partie de la délégation . . . . . . . . 305
7.7.3 Le départ du Falcon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 305
7.7.4 Des évacuations à Masaka . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 305
7.7.5 Les mouvements des FAR avant l’attentat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 306
7.7.6 La mission de la MINUAR à l’Akagera . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 307
7.7.7 Autres faits anormaux à Kigali le 6 avril . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 308
7.8 La conférence de Dar es-Salaam du 6 avril . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 309
7.8.1 La présence du chef d’état-major dans la délégation . . . . . . . . . . . . . . . . . 309
7.8.2 La composition de la délégation rwandaise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 311
7.8.3 Habyarimana accepte d’exclure la CDR des institutions de transition . . . . . . . . 312
7.9 Le dernier voyage du Falcon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 316
7.9.1 Y avait-il un 13e passager dans le Falcon ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 320
7.9.2 La durée du vol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 321
7.9.3 La conversation entre les pilotes du Falcon et la tour de contrôle . . . . . . . . . . 321
7.9.4 Qui était informé de l’arrivée de l’avion ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 323
7.9.5 Le Falcon pouvait communiquer avec la garde présidentielle . . . . . . . . . . . . . 324
7.9.6 L’avion est abattu juste au moment de l’atterrissage . . . . . . . . . . . . . . . . . 324
7.10 Les témoignages sur l’attentat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 325
7.10.1 Le Journal de Kibat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 325
7.10.2 Les médecins militaires belges à Kanombe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 326
7.10.3 Grégoire de Saint-Quentin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 328
7.10.4 Gonzague Habimana, para-commando à Kanombe . . . . . . . . . . . . . . . . . . 328
7.10.5 Les Casques-bleus belges à l’aéroport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 329
7.10.6 D’autres Casques-bleus belges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 333
7.10.7 Le contrôleur aérien Patrice Munyaneza . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 334
7.10.8 Le commandant de l’aéroport, Cyprien Sindano . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 335
7.10.9 Le mécanicien de garde, Crescent Dusabimana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 335
7.10.10 Les gardes présidentiels à l’aéroport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 336
7.10.11 Les pilotes du Beechcraft burundais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 336
7.10.12 Enoch Ruhigira . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 337
7.10.13 Jean-Luc Habyarimana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 337
7.10.14 Une radio annonce l’arrivée de l’avion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 338
7.10.15 Des habitants de Kanombe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 338
7.10.16 Des habitants de Kigali . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 339
7.10.17 La version du gouvernement rwandais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 340
7.11 Description de l’attentat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 341
7.11.1 Les lieux de l’attentat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 341
7.11.2 L’accès de la tour de contrôle a-t-il été interdit à la MINUAR deux jours avant ? . 342
7.11.3 Qui était dans la tour de contrôle ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 343
7.11.4 Les appels téléphoniques à la tour relatifs à l’arrivée du Falcon . . . . . . . . . . . 344
7.11.5 La tour de contrôle éteint-elle les lumières de la piste ? . . . . . . . . . . . . . . . 345
7.11.6 L’analyse des bandes magnétiques de la tour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 347
7.11.7 L’heure et les coordonnées de l’avion au moment du tir . . . . . . . . . . . . . . . 348
7.11.8 Roquettes ou missiles ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 349
7.11.9 Le nombre de missiles ou roquettes tirés ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 351
7.11.10 Le pilote a-t-il activé des leurres antimissiles ou tenté une esquive ? . . . . . . . . 354
7.11.11 Les témoignages sur le commando qui aurait abattu l’avion . . . . . . . . . . . . . 355
7.11.12 Le lieu d’où les missiles ont été tirés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 357
7.11.13 Qui contrôle la zone du tir ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 362
7.12 Faits concomitants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 364
7.13 Les suites immédiates de l’attentat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 364
7.13.1 L’avion en feu s’écrase au bord de la résidence d’Habyarimana . . . . . . . . . . . 364
7.13.2 L’avion a failli s’écraser sur la maison Habyarimana . . . . . . . . . . . . . . . . . 364
7.13.3 Les pompiers foncent vers le lieu du crash mais en sont empêchés . . . . . . . . . . 365
7.13.4 La tour de contrôle interdit tout atterrissage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 365
7.13.5 La fusillade qui suit le crash de l’avion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 366
7.13.6 La RTLM est la première, après Radio Bujumbura, à annoncer l’attentat . . . . . 369
7.13.7 L’aéroport et le site du crash sont bloqués dans la demi-heure . . . . . . . . . . . . 371
7.13.8 Le site du crash est interdit d’accès à la MINUAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . 371
7.13.9 Les Belges sont d’abord accusés de l’attentat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 374
7.13.10 L’ambassade de France accuse les Belges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 375
7.13.11 Des Casques-bleus belges sont faits prisonniers à l’aérogare . . . . . . . . . . . . . 376
7.13.12 Des militaires français sont allés aussitôt sur les lieux de l’accident . . . . . . . . . 377
7.13.13 Les massacres commencent dans la demi-heure qui suit l’attentat . . . . . . . . . . 381
7.13.14 Les massacres dans la zone de Kanombe-Masaka . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 385
7.13.15 Des militaires belges et français tués ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 387
7.13.16 Les leaders MRND sont mis en sécurité par la garde présidentielle . . . . . . . . . 387
7.13.17 Le bataillon FPR au CND ne bouge pas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 388
7.13.18 Les tirs contre le bataillon FPR au CND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 389
7.13.19 Les antennes de la CTM belge à Bigogwe sont sabotées . . . . . . . . . . . . . . . 392
7.13.20 Des messages radios attribués au FPR crient victoire . . . . . . . . . . . . . . . . . 392
7.13.21 Au Burundi, la situation reste sous contrôle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 393
7.14 Les traces d’un certain trouble, côté français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 394
7.14.1 À l’ambassade à Kigali . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 394
7.14.2 Les troupes françaises sont mises en alerte dès la nuit du 6 au 7 avril . . . . . . . . 394
7.14.3 À l’Élysée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 394
7.14.4 Le « suicide » de François Durand de Grossouvre le 7 avril . . . . . . . . . . . . . 395
7.14.5 Le Sidaction du 7 avril . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 407
7.15 L’enquête des militaires français sur l’attentat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 409
7.15.1 L’examen de l’épave de l’avion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 409
7.15.2 Les éléments prélevés par des Français sur l’épave de l’avion . . . . . . . . . . . . . 409
7.15.3 L’interrogatoire de témoins par les militaires français . . . . . . . . . . . . . . . . . 418
7.15.4 L’enquête des militaires français est restée secrète . . . . . . . . . . . . . . . . . . 419
7.16 L’absence d’enquête officielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 419
7.16.1 L’ONU a été empêchée d’enquêter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 419
7.16.2 Absence d’enquête judiciaire française sur l’attentat, de 1994 à 1998 . . . . . . . . 420
7.16.3 Les familles des victimes sont priées de se tenir coites . . . . . . . . . . . . . . . . 422
7.16.4 La Belgique a demandé une enquête à l’OACI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 424
7.16.5 L’enquête de l’auditorat militaire belge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 424
7.16.6 Le gouvernement rwandais a demandé l’aide d’experts en 1996 . . . . . . . . . . . 425
7.17 Les accusations successives quant aux auteurs de l’attentat . . . . . . . . . . . . . . . . 426
7.18 Les pièces à conviction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 428
7.18.1 Les pièces que Barril prétend avoir ramenées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 430
7.18.2 Les pièces ramenées à Paris par Rwabalinda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 432
7.18.3 Les débris de l’avion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 432
7.18.4 L’existence de la boîte noire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 436
7.19 L’origine des missiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 442
7.19.1 La thèse de Tavernier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 442
7.19.2 Le missile « récupéré » sur le FPR a-t-il été utilisé le 6 avril 1994 ? . . . . . . . . 445
7.19.3 Barril aurait fait demander des missiles à Lemonnier . . . . . . . . . . . . . . . . . 445
7.19.4 Des Français affirment que ce sont des missiles Stinger . . . . . . . . . . . . . . . . 445
7.19.5 Barril prétend qu’il s’agit de SAM 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 446
7.19.6 Des missiles SAM 16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 447
7.19.7 Des missiles venant d’Irak . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 448
7.19.8 Des missiles venus d’Ouganda ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 449
7.19.9 Des missiles Mistral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 450
7.19.10 Des missiles Milan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 450
7.20 L’accusation contre les Belges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 450
7.21 L’hypothèse d’un coup d’État initié par des officiers du Sud . . . . . . . . . . . . . . . . 451
7.22 L’erreur d’avion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 452
7.22.1 Le Falcon aurait été confondu avec le Beechcraft burundais . . . . . . . . . . . . . 452
7.22.2 L’avion d’Habyarimana aurait été confondu avec le C-130 belge . . . . . . . . . . . 456
7.23 Le FPR est-il l’auteur de l’attentat ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 457
7.23.1 Le FPR venait de remporter une victoire politique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 457
7.23.2 Le FPR avait-il des missiles au CND ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 458
7.23.3 Comment un commando du FPR aurait-il pu quitter le CND ? . . . . . . . . . . . 458
7.23.4 Les lance-missiles « trouvés » à Masaka . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 459
7.23.5 Les FAR interceptaient les communications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 464
7.23.6 Les responsables du FPR n’ont pas mis à l’abri leurs familles . . . . . . . . . . . . 464
7.23.7 L’attaque immédiate du FPR ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 464
7.24 Les accusations sans fondement du juge Bruguière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 467
7.24.1 Le juge ne fait pas d’expertise des restes de l’avion . . . . . . . . . . . . . . . . . . 468
7.24.2 Le juge ignore l’enquête faite par des militaires français sur les lieux du crash . . . 468
7.24.3 Le juge ne cherche pas la « boîte noire » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 468
7.24.4 Que sont devenues les pièces à conviction de l’ex-capitaine Barril ? . . . . . . . . . 468
7.24.5 Les principaux témoignages contre le FPR ne tiennent pas . . . . . . . . . . . . . . 469
7.24.6 Des arguments invraisemblables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 472
7.24.7 Les éléments escamotés par le juge Bruguière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 472
7.24.8 La forfaiture d’un juge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 472
7.25 L’attentat aurait été organisé par des extrémistes hutu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 473
7.25.1 Les présomptions de certaines personnalités rwandaises . . . . . . . . . . . . . . . 473
7.25.2 Le témoignage de militaires des FAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 475
7.25.3 Le témoignage de Jean Birara . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 475
7.25.4 Le témoignage de Faustin Twagiramungu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 478
7.25.5 Le témoignage d’Anastase Gasana, ministre des Affaires étrangères . . . . . . . . . 479
7.25.6 Le témoignage des coopérants militaires belges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 479
7.25.7 Le colonel Marchal accusait les extrémistes hutu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 481
7.25.8 Les notes des services de renseignement belges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 481
7.25.9 Les archives du département d’État des États-Unis d’Amérique . . . . . . . . . . . 482
7.25.10 Présomptions contre la garde présidentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 484
7.25.11 Colette Braeckman : Le président a donc été sacrifié . . . . . . . . . . . . . . . . . 486
7.25.12 Les extrémistes hutu revendiquent la mort d’Habyarimana . . . . . . . . . . . . . . 487
7.25.13 Adama Dieng suspecte des militaires rwandais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 488
7.25.14 Gérard Prunier met en cause les extrémistes hutu . . . . . . . . . . . . . . . . . . 488
7.25.15 Alain Juppé met en cause les extrémistes hutu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 489
7.25.16 François Mitterrand met en cause les extrémistes hutu . . . . . . . . . . . . . . . . 489
7.26 Les experts du juge Trévidic exonèrent le FPR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 489
7.27 L’implication de la France dans l’attentat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 491
7.27.1 Les missiles auraient-il été tirés par des Français ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . 491
7.27.2 La France aurait pu empêcher l’attentat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 497
7.28 L’attentat est le fait des extrémistes hutu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 499

8 L’assassinat des deux gendarmes français 505
8.1 Quel était le rôle des adjudants-chefs Didot et Maïer ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 505
8.1.1 René Maïer et Jean-Paul Mayertz sont-ils la même personne ? . . . . . . . . . . . 509
8.1.2 Où se trouve la villa des Didot ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 510
8.2 Où le couple Didot et René Maïer ont-ils été tués ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 512
8.3 Quand le couple Didot et René Maïer ont-ils été tués ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 512
8.4 Qui a tué les époux Didot et l’adjudant-chef Maïer ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 521
8.5 La découverte des corps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 523
8.6 Les questions demeurent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 527

9 Le coup d’État des 6-8 avril 1994 . . . . . . . . . . 531
9.1 Bagosora propose aux autres officiers de prendre le pouvoir . . . . . . . . . . . . . . . . 531
9.2 Les officiers supérieurs rejettent le Premier ministre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 532
9.3 Les massacres commencent dans la nuit du 6 au 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 536
9.4 Le communiqué du Ministère de la Défense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 537
9.5 La France est informée du coup d’État . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 538
9.6 La France laisse assassiner les partisans de l’accord de paix . . . . . . . . . . . . . . . . 540
9.7 L’assassinat du Premier ministre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 543
9.7.1 L’attitude des Français lors de l’assassinat du Premier ministre . . . . . . . . . . . 552
9.7.2 Le mystère est entretenu sur le sort d’Agathe Uwilingiyimana . . . . . . . . . . . . 556
9.7.3 Qui a donné l’ordre d’assassiner Agathe Uwilingiyimana ? . . . . . . . . . . . . . . 557
9.7.4 Chronologie des faits qui précèdent l’assassinat du Premier ministre . . . . . . . . 559
9.8 Les personnalités ayant survécu au massacre du 7 avril . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 559
9.9 L’entrevue de Marlaud et Maurin avec Bagosora, le chef du putsch . . . . . . . . . . . . 560
9.9.1 Marlaud a-t-il demandé à Bagosora de reprendre en main ses troupes ? . . . . . . . 560
9.9.2 Ils auraient discuté d’un gouvernement civil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 561
9.9.3 Bagosora transmet une demande à la France de fourniture d’armes . . . . . . . . . 561
9.9.4 Bagosora est-il adoubé comme successeur de Habyarimana ? . . . . . . . . . . . . . 562
9.10 Le communiqué des Forces Armées Rwandaises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 562

10 Reconnaissance du Gouvernement intérimaire . . . . . . . . . . 565
10.1 Le gouvernement est formé en partie à l’ambassade de France . . . . . . . . . . . . . . . 565
10.2 La procédure de formation du GIR est illégale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 571
10.3 Le nouveau gouvernement ne respecte pas les Accords d’Arusha . . . . . . . . . . . . . . 572
10.4 La prestation de serment du GIR, le 9 avril . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 573
10.5 La France ne soutient pas les chefs militaires « modérés » . . . . . . . . . . . . . . . . . 575
10.6 Pourquoi la France ferme-t-elle son ambassade ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 576
10.6.1 L’ambassadeur détruit ses archives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 577

11 Amaryllis : Non-assistance à personnes en danger . . . . . . . . . . 579
11.1 Confusion sur l’objectif de l’opération Amaryllis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 579
11.2 Une mission « strictement humanitaire » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 580
11.3 Les militaires français assistent sans bouger aux massacres . . . . . . . . . . . . . . . . . 581
11.3.1 L’interdiction de réagir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 582
11.3.2 À l’aéroport, les militaires français refoulent les Rwandais . . . . . . . . . . . . . . 583
11.3.3 Les barrières s’ouvrent pour les militaires français . . . . . . . . . . . . . . . . . . 584
11.4 Une évacuation sur critère racial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 585
11.4.1 L’ambassade a abandonné ses personnels rwandais . . . . . . . . . . . . . . . . . . 585
11.4.2 Refus d’évacuer les orphelins de Marc Vaiter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 591
11.4.3 Refus d’évacuer M. Nsanzuwera, et les enfants de Mme Agathe Uwilingiyimana . . 593
11.4.4 L’ambassade de France refuse d’accueillir des personnes pourchassées . . . . . . . . 595
11.5 Refus d’évacuer Boniface Ngulinzira . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 596
11.5.1 Les soldats français sont coresponsables de l’abandon des réfugiés de l’ETO . . . . 601
11.5.2 Évacué de l’ETO par les Français, mais laissé à la porte de l’école française . . . . 602
11.6 Les militaires français pouvaient sauver des gens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 602

12 Accueil et évacuation d’extrémistes. . . . . . . . . . 605
12.1 Évacuation de la famille Habyarimana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 605
12.2 L’ambassade de France abrite des organisateurs du génocide . . . . . . . . . . . . . . . . 607
12.3 Les personnes évacuées le 12 avril par la France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 610
12.3.1 L’évacuation de la famille de Félicien Kabuga . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 610
12.3.2 L’évacuation de Ferdinand Nahimana, fondateur de la RTLM . . . . . . . . . . . . 611
12.3.3 L’évacuation de Georges Ruggiu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 612
12.4 L’évacuation des orphelins de Sainte-Agathe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 613

13 Connivence avec les auteurs des massacres . . . . . . . . . .617
13.1 Les Français sont au cœur de l’appareil militaire rwandais . . . . . . . . . . . . . . . . . 617
13.2 Les trois fers de lance du coup d’État et des massacres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 618
13.3 La prise de contrôle de l’aéroport par les Français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 620
13.4 Collaboration avec le bataillon paras-commando . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 621
13.5 Collaboration avec la garde présidentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 622
13.6 Collaboration avec les FAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 624
13.7 Les militaires français sont salués par les miliciens aux barrières . . . . . . . . . . . . . . 625
13.8 Une intervention aux côtés des FAR a été envisagée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 625
13.8.1 Le gouvernement intérimaire demande un soutien militaire . . . . . . . . . . . . . 625
13.8.2 Installation de postes de tir antichar Milan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 626
13.8.3 Le maintien du détachement COS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 627
13.9 Des militaires français seraient restés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 628

14 Refus d’arrêter les massacres. . . . . . . . . . 629
14.1 La MINUAR prise au dépourvu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 629
14.1.1 Les soldats de la MINUAR sont bloqués par des blindés d’origine française . . . . 630
14.1.2 Les paras belges sont lynchés au camp Kigali où se trouvent des Français . . . . . 631
14.2 Les massacres pouvaient être stoppés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 632
14.3 Les massacres devaient être stoppés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 634
14.4 Le FPR propose une force conjointe pour stopper les massacres . . . . . . . . . . . . . . 634
14.5 Le FPR est le seul à affronter les tueurs dès le 7 avril à 16 h . . . . . . . . . . . . . . . . 636
14.6 La France ne coopère pas avec la MINUAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 636
14.7 Paris s’oppose au renforcement de la MINUAR par les Belges . . . . . . . . . . . . . . . 638
14.8 La France se fait l’interprète des putschistes auprès des Belges . . . . . . . . . . . . . . . 640
14.9 Paralysie de l’opération « Silver Back » pendant 36 heures . . . . . . . . . . . . . . . . . 642
14.10 Le départ d’Amaryllis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 643
14.10.1 Des militaires regrettent ce départ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 644
14.10.2 Des conseillers de l’Élysée regrettent ce départ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 645
14.10.3 Le départ des troupes françaises d’Amaryllis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 646
14.10.4 Le départ du détachement du COS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 646
14.10.5 Le départ des coopérants militaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 646
14.11 Accrochage franco-belge ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 647

15 Le génocide. . . . . . . . . . 651
15.1 Un processus génocidaire de plus de trente ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 653
15.2 L’intention de commettre un génocide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 657
15.2.1 Le Tutsi est défini comme l’ennemi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 658
15.2.2 L’appel au meurtre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 658
15.2.3 Des massacres qui n’ont rien de tribal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 660
15.3 Les concepteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 660
15.3.1 Juvénal Habyarimana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 660
15.3.2 L’Akazu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 660
15.3.3 Bagosora et l’AMASASU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 661
15.3.4 Le MRND et la CDR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 663
15.3.5 Le Hutu Power . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 663
15.4 Les organisateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 664
15.4.1 L’État rwandais organisateur du génocide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 664
15.4.2 Le colonel Bagosora et le premier cercle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 665
15.4.3 Le gouvernement intérimaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 667
15.4.4 L’administration territoriale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 669
15.5 Les exécutants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 670
15.5.1 La garde présidentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 670
15.5.2 Les FAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 671
15.5.3 Les milices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 674
15.5.4 L’autodéfense populaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 678
15.5.5 La gendarmerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 679
15.5.6 La participation populaire aux massacres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 680
15.6 Preuves de la planification du génocide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 680
15.6.1 La création de Radio Mille Collines (RTLM) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 685
15.6.2 Le plan d’autodéfense populaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 689
15.6.3 Le marquage par la mention ethnique sur la carte d’identité . . . . . . . . . . . . . 692
15.6.4 Les distributions d’armes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 693
15.6.5 Les listes de personnes à abattre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 694
15.6.6 La rapidité du déclenchement des massacres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 695
15.6.7 La synchronisation du début des massacres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 695
15.7 Les appels à la haine et au meurtre lancés par les radios . . . . . . . . . . . . . . . . . . 697
15.7.1 RTLM, la radio qui tue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 697
15.7.2 Radio Rwanda appelle aussi à tuer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 700
15.8 La méthode d’extermination . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 703
15.9 Les opposants au génocide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 705
15.10 Les victimes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 706
15.10.1 Les Tutsi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 706
15.10.2 Les Hutu opposants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 707
15.10.3 Évaluation du nombre de victimes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 707
15.11 Étapes du déroulement du génocide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 710
15.11.1 La normalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 711
15.12 Les crimes du FPR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 712
15.13 L’arrêt du génocide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 713
15.14 La reconnaissance a posteriori du génocide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 714
15.15 La poursuite des coupables : le TPIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 723

16 La France collabore avec le GIR. . . . . . . . . . 727
16.1 Le FPR et le clan tutsi sont nos ennemis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 727
16.2 Recevant ses organisateurs, la France rend le génocide respectable . . . . . . . . . . . . . 727
16.2.1 La conférence de presse de Bicamumpaka à Paris le 28 avril . . . . . . . . . . . . . 731
16.2.2 L’éviction de l’ambassadeur du Rwanda à Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 732
16.3 La coopération militaire se poursuit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 732
16.4 Les entretiens du colonel Rwabalinda avec le général Huchon . . . . . . . . . . . . . . . 732
16.4.1 Rôle de Rwabalinda, sa disparition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 736
16.4.2 La Mission d’information escamote le rapport Rwabalinda . . . . . . . . . . . . . . 738
16.4.3 Preuves de l’authenticité du rapport Rwabalinda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 738
16.4.4 Les conséquences des entretiens Huchon-Rwabalinda . . . . . . . . . . . . . . . . . 741
16.5 La mission « humanitaire » de Bernard Kouchner en mai . . . . . . . . . . . . . . . . . . 744
16.6 La lettre de Sindikubwabo à Mitterrand . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 746
16.7 Paris empêche un massacre à l’hôtel des Mille Collines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 747
16.8 Le ministère de la Coopération, pivot de la stratégie indirecte . . . . . . . . . . . . . . . 756

17 Refus de reconnaître le génocide des Tutsi. . . . . . . . . . 759
17.1 Dès le début, les massacres apparaissent comme un génocide . . . . . . . . . . . . . . . . 759
17.2 Les responsables français savent que c’est un génocide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 763
17.3 Des massacres « interethniques » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 765
17.4 Des milices « incontrôlables » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 767
17.5 Pas de mise en demeure du GIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 770
17.6 La reconnaissance de génocides avec un « s » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 773

18 La France demande un cessez-le-feu. . . . . . . . . . 777
18.1 « L’offensive du FPR est la cause des massacres » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 777
18.2 Une agression de l’Ouganda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 778
18.3 L’obsession du Tutsiland . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 779
18.4 Le projet de partition du Rwanda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 780
18.5 Les appels au cessez-le-feu et au respect des Accords d’Arusha . . . . . . . . . . . . . . . 780
18.6 Le GIR fait d’un cessez-le-feu un préalable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 784
18.7 Un cessez-le-feu, c’est assurer les criminels de l’impunité . . . . . . . . . . . . . . . . . . 785

19 La France soutient le GIR sur la scène internationale. . . . . . . . . . 787
19.1 Le rôle majeur de la France au Conseil de sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 787
19.2 Le Secrétaire général Boutros Boutros-Ghali est acquis à la France . . . . . . . . . . . . 788
19.3 J.-R. Booh-Booh, grand ami de Boutros-Ghali et de la France . . . . . . . . . . . . . . . 789
19.4 Les États-Unis et la Grande-Bretagne en spectateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 791
19.5 Fin mars, Boutros-Ghali omet d’évoquer le risque de génocide . . . . . . . . . . . . . . . 791
19.6 La France soutient la CDR devant le Conseil de sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . 792
19.7 La déclaration du président du Conseil de sécurité du 7 avril . . . . . . . . . . . . . . . . 792
19.8 La France soutient le GIR à l’ONU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 792
19.9 Comment le GIR est-il resté membre du Conseil de sécurité ? . . . . . . . . . . . . . . . 793
19.10 Le télégramme de Booh-Booh et Dallaire du 8 avril . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 796
19.11 Maintenir la MINUAR ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 799
19.12 La fausse relation des événements faite par Boutros-Ghali le 20 avril . . . . . . . . . . . 800
19.13 La France vote la réduction des effectifs de la MINUAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . 801
19.14 Le retrait de l’ONU permet l’extension du génocide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 804
19.15 La tournée européenne des organisateurs du génocide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 805
19.16 Les manœuvres pour empêcher la reconnaissance d’un génocide . . . . . . . . . . . . . . 805
19.17 Les scrupules de Boutros-Ghali . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 808
19.18 La France favorable à une MINUAR renforcée sous chapitre VII . . . . . . . . . . . . . . 809
19.19 Le 17 mai, le Conseil de sécurité demande une enquête . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 810
19.20 Le discours d’un génocidaire au Conseil de sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 810
19.21 L’embargo sur les livraisons d’armes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 812
19.22 La France ne fait rien de concret pour la MINUAR II . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 813
19.23 La France veut la tête de Dallaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 815
19.24 Mitterrand : « Nous n’avons pas à nous substituer à l’ONU » . . . . . . . . . . . . . . . 815
19.25 Le sommet de l’OUA à Tunis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 816
19.26 L’urgence d’intervenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 816
19.27 Le recours à Mobutu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 820
19.28 L’adoption de la résolution 929 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 821
19.29 Création unilatérale d’une « zone humanitaire sûre » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 825
19.30 Départ du GIR du Conseil de sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 827

20 Fourniture d’armes pendant le génocide. . . . . . . . . . 829
20.1 La France livre des armes en dépit des Accords de paix d’Arusha . . . . . . . . . . . . . 829
20.1.1 Les armes consignées par la MINUAR vont être utilisées pendant le génocide . . . 830
20.2 Y a-t-il eu une décision d’embargo sur les livraisons d’armes le 8 avril 1994 ? . . . . . . . 830
20.3 Le 9 avril, un avion français débarque des armes pour les FAR . . . . . . . . . . . . . . . 832
20.4 Pendant le génocide, les armes arrivent par Goma pour les FAR . . . . . . . . . . . . . . 834
20.5 La France livre des armes aux FAR pendant le génocide . . . . . . . . . . . . . . . . . . 834
20.6 L’embargo de l’ONU sur les livraisons d’armes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 836
20.7 Les livraisons d’armes continuent malgré l’embargo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 837
20.8 La France livre des armes aux FAR malgré l’embargo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 838
20.8.1 Les sociétés Luchaire et Sofremas ont-elles violé l’embargo ? . . . . . . . . . . . . . 841
20.8.2 Une livraison d’armes organisée par la DGSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 843
20.8.3 Les achats d’armes du lieutenant-colonel Kayumba depuis Paris . . . . . . . . . . . 844
20.9 Une livraison d’armes financée avec la BNP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 844
20.10 Pendant Turquoise, les FAR reçoivent des armes par Goma . . . . . . . . . . . . . . . . 848
20.11 La France laisse des caches d’armes dans la zone Turquoise . . . . . . . . . . . . . . . . 850
20.12 La mystérieuse société DYL-INVEST . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 850
20.12.1 Qui est Dominique Lemonnier ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 851
20.12.2 Lemonnier n’aurait pas livré toutes les armes payées . . . . . . . . . . . . . . . . . 851
20.12.3 La France sollicitée pour le transport de munitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . 852
20.12.4 Lemonnier fournit des armes via MIL TEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 853
20.12.5 Lemonnier reçoit de l’argent du GIR en avril 1994 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 853
20.12.6 Les poursuites contre Lemonnier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 854
20.12.7 Les livraisons de Lemonnier dépassent en valeur les acomptes versés en 1993 . . . 857
20.12.8 Chronologie de l’affaire DYL-INVEST . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 861
20.13 Chronologie des livraisons d’armes aux FAR durant le génocide . . . . . . . . . . . . . . 869

21 Des Français participent aux opérations militaires . . . . . . . . . .871
21.1 Des conseillers militaires français, en mauvaise posture en juin . . . . . . . . . . . . . . . 871
21.2 Des militaires français sont restés après l’opération Amaryllis . . . . . . . . . . . . . . . 872
21.2.1 Des « sonnettes » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 872
21.3 Des conseillers militaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 873
21.3.1 Le colonel Cussac est-il resté pendant le génocide ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . 876
21.3.2 Georges Ruggiu rencontre des militaires ou mercenaires français . . . . . . . . . . . 877
21.4 Des Français participent aux opérations militaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 878
21.5 Des Français participent au génocide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 878
21.5.1 Des Français sur une barrière à Gikongoro . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 878
21.5.2 Des Français au pont de la Nyabarongo entre Kigali et Gitarama . . . . . . . . . . 879
21.6 Des Français ont-ils participé au génocide à Bisesero avant l’opération Turquoise ? . . . 880
21.7 L’opération « Insecticide » du capitaine Barril . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 882

III / Au secours des assassins. . . . . . . . . . . . . . . 893

22 Soutien militaire aux assassins en déroute. . . . . . . . . . 895
22.1 Une opération militaire offensive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 896
22.2 Turquoise est déclenchée avant le vote du Conseil de sécurité . . . . . . . . . . . . . . . 898
22.3 Des militaires de Turquoise sont des anciens de Noroît . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 899
22.4 Le prétexte humanitaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 901
22.5 Les opérations de la MINUAR sont bloquées par l’opération Turquoise . . . . . . . . . . 902
22.6 L’opération Turquoise devait intervenir dans tout le Rwanda . . . . . . . . . . . . . . . . 902
22.6.1 Turquoise devait contrôler, dès le début, la moitié du Rwanda . . . . . . . . . . . . 903
22.6.2 Les entretiens avec le gouvernement intérimaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 906
22.6.3 Le projet d’intervention sur Kigali . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 908
22.6.4 L’intervention sur Gisenyi et vers Ruhengeri . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 912
22.6.5 Stopper l’offensive du FPR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 916
22.7 L’intervention sur Butare . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 916
22.7.1 Les justifications de l’intervention sur Butare . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 916
22.7.2 Les missions de reconnaissance à Butare . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 917
22.7.3 L’arrivée des Français à Butare sous les vivats des assassins . . . . . . . . . . . . . 918
22.7.4 L’embuscade de Save le 1er juillet 1994 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 920
22.7.5 Prunier et Rufin ont-ils négocié la libération des COS ? . . . . . . . . . . . . . . . 926
22.7.6 L’évacuation de Butare le 3 juillet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 936
22.8 L’extraction de militaires ou agents français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 940
22.9 La contre-offensive avortée des FAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 941
22.10 La débâcle des FAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 941

23 Création unilatérale de la « zone humanitaire sûre » . . . . . . . . . .943
23.1 Le tracé de la zone humanitaire sûre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 945
23.2 Une « réserve d’Indiens » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 945
23.3 Une zone humanitaire sûre… pour les assassins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 946
23.4 Éviter la victoire totale du FPR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 947
23.4.1 L’opération de barrage au FPR devant Gikongoro . . . . . . . . . . . . . . . . . . 948
23.4.2 La force a été utilisée plusieurs fois pour arrêter le FPR . . . . . . . . . . . . . . . 951
23.4.3 Soutien à une tentative de contre-attaque des FAR ? . . . . . . . . . . . . . . . . . 952
23.5 Autres accrochages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 954
23.6 La zone humanitaire sûre protège la fuite des tueurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 955

24 Paris ne rompt pas avec le GIR . . . . . . . . . .957
24.1 Paris prend ses distances avec le GIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 957
24.2 L’interlocuteur de la France devient le chef d’état-major des FAR . . . . . . . . . . . . . 959
24.3 Les contacts avec des représentants du GIR se poursuivent . . . . . . . . . . . . . . . . . 960
24.4 Refus de soutenir les militaires modérés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 961

25 Pas de désarmement des criminels. . . . . . . . . . 963
25.1 Le désarmement des FAR et des milices, une affirmation peu crédible . . . . . . . . . . . 963
25.2 Le refus de désarmer les miliciens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 964
25.3 Les troupes françaises ne démantèlent pas les barrières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 967
25.4 Pas de désarmement des FAR en ZHS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 968
25.5 Le désarmement en ZHS est exclu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 969
25.6 Le désarmement lors du passage des FAR au Zaïre a été virtuel . . . . . . . . . . . . . . 970
25.6.1 Les armes lourdes emmenées par les FAR au Zaïre . . . . . . . . . . . . . . . . . . 972

26 Pas d’arrestation des présumés coupables. . . . . . . . . . 975
26.1 Tout le monde sait qu’un génocide s’accomplit au Rwanda . . . . . . . . . . . . . . . . . 975
26.2 L’obligation d’arrêter les coupables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 977
26.3 Refus d’arrêter les coupables des massacres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 980
26.4 « L’arrestation des auteurs des massacres n’est pas dans notre mandat » . . . . . . . . . 981
26.5 Les responsables des massacres doivent être « écartés » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 982
26.6 Turquoise « doit s’appuyer sur les autorités locales » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 984
26.7 Les Français encouragent le départ des responsables des massacres . . . . . . . . . . . . 985
26.8 Collaboration avec Bagambiki, préfet de Cyangugu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 985
26.9 Non-arrestation d’Édouard Bandetse, chef milicien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 991
26.10 Non-arrestation du lieutenant Samuel Imanishimwe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 992
26.11 Coopération avec Gérard Terebura . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 993
26.12 Collaboration avec Clément Kayishema, préfet de Kibuye . . . . . . . . . . . . . . . . . 995
26.12.1 Le massacre de l’église de Mubuga (Gishyita) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1000
26.12.2 L’attaque du 17 avril 1994 contre l’église catholique de Kibuye . . . . . . . . . . . 1000
26.12.3 L’attaque du 17 avril contre le Home Saint-Jean (Kibuye) . . . . . . . . . . . . . . 1001
26.12.4 Les attaques sur la colline de Muyira (Bisesero) au mois de mai . . . . . . . . . . . 1001
26.12.5 L’enfumage de la grotte de Kigarama à Nyakavumu (Gishyita) . . . . . . . . . . . 1001
26.13 Non-arrestation d’Obed Ruzindana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1003
26.14 Collaboration avec Charles Sikubwabo, bourgmestre de Gishyita . . . . . . . . . . . . . 1003
26.14.1 Le massacre de l’église de Mubuga du 15 au 17 avril . . . . . . . . . . . . . . . . . 1005
26.14.2 L’attaque de l’hôpital et de la paroisse adventiste de Mugonero, le 16 avril . . . . . 1006
26.14.3 Les attaques contre les Tutsi de Bisesero . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1006
26.14.4 Charles Sikubwabo tue Assiel Kabanda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1006
26.15 Non-arrestation d’Aloys Ndimbati, bourgmestre de Gisovu . . . . . . . . . . . . . . . . . 1007
26.16 Non-arrestation de Jean-Baptiste Twagirayezu, chef milicien . . . . . . . . . . . . . . . . 1008
26.17 Non-arrestation d’Athanase Kafigita, instituteur de Nyagurati . . . . . . . . . . . . . . . 1008
26.18 Fuite du pasteur Elizaphan Ntakirutimana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1009
26.19 Collaboration avec le docteur Gérard Ntakirutimana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1011
26.20 Collaboration avec Alfred Musema, chef milicien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1011
26.21 Non-arrestation d’Ignace Bagilishema, bourgmestre de Mabanza . . . . . . . . . . . . . . 1013
26.22 Non-arrestation de Rafael Benimana, bourgmestre de Rutsiro . . . . . . . . . . . . . . . 1014
26.23 Non-arrestation de Sylvain Nsabimana, ancien préfet de Butare . . . . . . . . . . . . . . 1016
26.24 Non-arrestation d’Alphonse Nteziryayo, préfet de Butare . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1018
26.25 Non-arrestation du sous-préfet Dominique Ntawukuriryayo . . . . . . . . . . . . . . . . . 1019
26.26 Collaboration avec Laurent Bucyibaruta, préfet de Gikongoro . . . . . . . . . . . . . . . 1021
26.26.1 Le massacre de Murambi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1023
26.27 Non-arrestation du lieutenant-colonel Aloys Simba . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1029
26.28 Collaboration avec le sous-préfet Hategekimana de Kaduha . . . . . . . . . . . . . . . . 1031
26.29 Non-arrestation de l’abbé Nyandwi, curé de Kaduha . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1033
26.30 Collaboration avec Félicien Semakwavu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1036
26.31 Collaboration avec le capitaine de gendarmerie Faustin Sebuhura . . . . . . . . . . . . . 1039
26.32 Collaboration avec Désiré Ngezahayo, bourgmestre de Karama . . . . . . . . . . . . . . 1040
26.33 Évacuation d’Albert Kayihura, bourgmestre de Muko (Gikongoro) . . . . . . . . . . . . 1041
26.34 Non-arrestation de Mathias Mayira, bourgmestre de Kirambo . . . . . . . . . . . . . . . 1041
26.35 Maintien en place du bourgmestre de Mubuga . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1043
26.36 Collaboration avec le général Augustin Bizimungu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1043
26.37 Évacuation par avion du colonel Bagosora ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1046
26.38 Coopération avec Anatole Nsengiyumva . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1047
26.39 Évacuation de Georges Rutaganda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1047
26.40 Non-arrestation du colonel Gratien Kabiligi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1048
26.41 Les Français relâchent Emmanuel Aliyas Ubuyiremuye, dit « Pima » . . . . . . . . . . . 1048
26.42 Collaboration avec John Yusuf Munyakazi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1049
26.43 Non-arrestation du sous-préfet de Birambo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1051
26.44 Non-arrestation du bourgmestre de Bwakira . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1052
26.45 Non-arrestation de Stanislas Mbonampeka . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1052
26.46 Autres prétextes invoqués pour ne pas opérer d’arrestation . . . . . . . . . . . . . . . . . 1054
26.47 Les soldats français remettent des miliciens aux gendarmes rwandais ou aux FAR . . . . 1055
26.48 Quelques criminels sont arrêtés, mais ils sont tous relâchés . . . . . . . . . . . . . . . . . 1055
26.49 La France viole la Convention contre le génocide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1057

27 Refus d’arrêter les membres du GIR. . . . . . . . . . 1061
27.1 La France n’a pas de mandat pour arrêter les membres du Gouvernement intérimaire . . 1061
27.2 Les ministres du GIR rentrent dans la zone humanitaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1063
27.3 Le départ du GIR de Cyangugu vers Bukavu, dimanche 17 juillet . . . . . . . . . . . . . 1067
27.4 Non-arrestation de Théodore Sindikubwabo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1070
27.5 Non-arrestation de Jean Kambanda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1071
27.6 Non-arrestation de Jérôme Bicamumpaka . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1071
27.7 Non-arrestation de Pauline Nyiramasuhuko . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1072
27.8 Non-arrestation d’Eliezer Niyitegeka . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1073
27.9 Non-arrestation d’Agnès Ntamabyaliro . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1076
27.10 Non-arrestation d’Édouard Karemera . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1076
27.11 Non-arrestation d’André Ntagerura . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1076
27.12 Non-arrestation de Justin Mugenzi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1076
27.13 Non-arrestation d’Augustin Ngirabatware . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1077
27.14 Non-arrestation de Casimir Bizimungu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1077
27.15 Non-arrestation de Callixte Nzabonimana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1078
27.16 Non-arrestation d’Augustin Bizimana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1078
27.17 Non-arrestation de Jean de Dieu Kamuhanda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1079
27.18 Non-arrestation de Prosper Mugiraneza . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1079
27.19 Non-arrestation d’André Rwamakuba . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1079
27.20 Non-arrestation d’Emmanuel Ndindabahizi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1079
27.21 Non-arrestation de Hyacinthe Rafiki Nsengiyumva . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1080
27.22 Dix sept ministres accusés de génocide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1081

28 Collaboration avec les organisateurs du génocide. . . . . . . . . . 1083
28.1 Fin juin, les organisateurs des massacres sont bien connus . . . . . . . . . . . . . . . . . 1083
28.2 Les militaires de Turquoise ont ordre de collaborer avec les autorités locales . . . . . . . 1083
28.3 L’accueil enthousiaste fait par les assassins aux troupes françaises . . . . . . . . . . . . . 1084
28.4 Des militaires français entraînent des miliciens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1085
28.5 Les Français réarment des « gendarmes » rwandais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1088
28.6 Les supplétifs du comité de sécurité civile de Rubengera . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1090
28.7 Les supplétifs des « bandes rouges » à Nyamasheke . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1091
28.8 Les Français livrent des Tutsi aux Interahamwe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1092
28.9 Les Français laissent des Interahamwe violer des femmes tutsi . . . . . . . . . . . . . . . 1094
28.10 Le chef d’état-major des FAR protégé par les Français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1094
28.11 Des visas pour les organisateurs des massacres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1095

29 Les Français complices du génocide à Bisesero . . . . . . . . . .1097
29.1 Fin juin à Bisesero, des Tutsi résistent toujours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1097
29.2 « Il faut tout nettoyer avant que les Français ne soient là » . . . . . . . . . . . . . . . . 1099
29.3 La prétendue offensive du FPR sur Kibuye . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1104
29.4 Les assassins font un accueil enthousiaste aux Français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1105
29.4.1 L’arrivée du détachement de Marin Gillier à Rwesero et Kirambo . . . . . . . . . . 1105
29.4.2 Le voyage du détachement Bucquet de Gisenyi à Kibuye . . . . . . . . . . . . . . . 1106
29.4.3 Les Français ne démantèlent pas les barrières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1108
29.4.4 Les Français désarment ni les miliciens, ni les gendarmes ni les FAR . . . . . . . . 1108
29.4.5 Les militaires français contactent les autorités rwandaises . . . . . . . . . . . . . . 1109
29.5 Les Français volent au secours des Hutu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1110
29.6 Le journaliste Sam Kiley alerte les soldats français le 26 juin . . . . . . . . . . . . . . . . 1111
29.6.1 Sam Kiley découvre des survivants à Bisesero le 25 juin . . . . . . . . . . . . . . . 1111
29.6.2 Kiley informe Marin Gillier le 26 juin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1112
29.6.3 Kiley informe le capitaine Bucquet le 26 juin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1113
29.7 Les commandos de l’air découvrent des survivants, le 27 juin . . . . . . . . . . . . . . . . 1114
29.7.1 Nyarugati . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1115
29.7.2 Mubuga . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1116
29.7.3 Éric Nzabihimana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1117
29.7.4 Le guide Twagirayezu est un tueur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1118
29.7.5 Diego promet de revenir dans trois jours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1118
29.7.6 Diego informe l’état-major . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1119
29.7.7 La voiture des tueurs en repérage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1119
29.8 Analyse de cette reconnaissance de Duval à Bisesero . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1120
29.8.1 La date de cette reconnaissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1120
29.8.2 Le nombre de soldats et de véhicules de Duval . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1121
29.8.3 Nyarugati . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1121
29.8.4 La voiture des journalistes précède les militaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1122
29.8.5 Le Tutsi qui parle aux Français s’appelle Éric Nzabihimana . . . . . . . . . . . . . 1122
29.8.6 Le guide est un milicien du nom de Twagirayezu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1123
29.8.7 La voiture des tueurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1124
29.8.8 Le délai de trois jours donné par Duval . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1124
29.8.9 Duval a-t-il dit aux Tutsi de rester à cet endroit ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1125
29.8.10 Où Duval a-t-il rencontré les survivants ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1125
29.8.11 Duval fait désarmer les Tutsi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1126
29.8.12 Duval a-t-il informé l’état-major ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1127
29.8.13 L’emploi du temps de Duval le 27 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1127
29.8.14 L’heure de la rencontre des Tutsi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1128
29.8.15 La présence d’hélicoptères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1128
29.8.16 Duval a-t-il fait rapport à Marin Gillier de sa reconnaissance à Bisesero ? . . . . . 1128
29.8.17 La reconnaissance de Duval à Bisesero a-t-elle été ordonnée par Marin Gillier ? . . 1135
29.9 Le 27 juin à Gishyita, le groupe Gillier observe le massacre . . . . . . . . . . . . . . . . 1137
29.9.1 1 000 à 2 000 rebelles à 3 km de Gishyita . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1137
29.9.2 Le compte rendu de Gillier sur les « affrontements » à Bisesero . . . . . . . . . . . 1140
29.10 Les affrontements entre « infiltrés FPR » et partisans du GIR . . . . . . . . . . . . . . . 1143
29.11 À Paris, le 27 juin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1145
29.11.1 Juppé : « On a pu rassurer et mettre en sécurité… » . . . . . . . . . . . . . . . . . 1145
29.11.2 Général Germanos : « Des tensions autour de Kibuyé » . . . . . . . . . . . . . . . 1146
29.12 Le 28 juin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1147
29.12.1 L’évacuation des religieuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1147
29.12.2 À Kibuye le détachement Duval côtoie les tueurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1148
29.12.3 Duval à Kivumu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1148
29.12.4 Gillier « améliore ses postes de combat » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1149
29.12.5 Les tueurs demandent des armes à Gillier pour achever les Tutsi . . . . . . . . . . 1149
29.13 Le 29 juin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1150
29.13.1 La reconnaissance envoyée par Gillier à Bisesero ne voit rien . . . . . . . . . . . . . 1150
29.13.2 Des miliciens partent de Gishyita pour aller tuer les Tutsi . . . . . . . . . . . . . . 1150
29.13.3 « Nous ne pouvons pas prendre en charge les fugitifs » . . . . . . . . . . . . . . . . 1151
29.13.4 La visite du ministre de la Défense, François Léotard, à Gishyita . . . . . . . . . . 1152
29.13.5 Quel est l’ordre donné à Gillier après la visite de Léotard ? . . . . . . . . . . . . . 1155
29.14 Un Tutsi est un combattant du FPR en puissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1156
29.15 Les attaques subies par les Tutsi survivants, au su des Français . . . . . . . . . . . . . . 1158
29.16 Le « sauvetage » du jeudi 30 juin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1160
29.16.1 Gillier passe à Bisesero et ne voit rien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1160
29.16.2 La rencontre de l’équipe de France 2 avec les survivants tutsi . . . . . . . . . . . . 1161
29.16.3 La rencontre des journalistes Kiley et Peyrard avec les Tutsi . . . . . . . . . . . . . 1164
29.16.4 Qui a alerté les militaires français ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1167
29.16.5 L’arrivée du groupe Dunant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1169
29.16.6 L’arrivée du pick-up des tueurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1170
29.16.7 Gillier est alerté par ses subordonnés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1172
29.16.8 Il s’agit du même groupe que celui rencontré le 27 par Duval . . . . . . . . . . . . 1172
29.16.9 Les militaires français constatent l’étendue des massacres . . . . . . . . . . . . . . 1172
29.17 Des blessures et des cadavres récents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1173
29.18 L’opération « de secours » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1174
29.19 Gillier confisque les armes blanches des Tutsi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1175
29.20 L’attitude des Français vis-à-vis des autorités change-t-elle ? . . . . . . . . . . . . . . . . 1175
29.21 L’évacuation du prêtre français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1176
29.22 Les dénégations de l’état-major . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1176
29.22.1 Duval n’est parti vers Bisesero que dans l’après-midi du 27 . . . . . . . . . . . . . 1176
29.22.2 Duval n’aurait pas découvert les mêmes survivants que Gillier . . . . . . . . . . . . 1177
29.22.3 Duval n’aurait pas fait rapport de sa reconnaissance du 27 juin . . . . . . . . . . . 1177
29.22.4 Le lapsus du général Lafourcade . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1178
29.22.5 Duval n’avait pas les moyens de s’occuper des Tutsi . . . . . . . . . . . . . . . . . 1178
29.22.6 Gillier ne devait pas s’approcher de la ligne de front . . . . . . . . . . . . . . . . . 1178
29.22.7 Gillier a découvert les Tutsi par hasard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1179
29.22.8 La colonne Gillier est à pied et trouve les Tutsi avant les journalistes . . . . . . . . 1180
29.22.9 Les Français ont été trompés par les Rwandais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1180
29.23 Les aveux de l’adjudant Prungnaud . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1181
29.24 Autres accusations de connivence des Français avec les tueurs . . . . . . . . . . . . . . . 1182
29.24.1 Le regroupement de Tutsi sur le mont Karongi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1183
29.24.2 Les contradictions d’un rescapé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1184
29.25 Des miliciens acheminés vers Bisesero . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1185
29.25.1 La présence de John Yusuf Munyakazi en juin à Bisesero . . . . . . . . . . . . . . 1185
29.25.2 Les Français passent à la barrière de Gihundwe avec des miliciens . . . . . . . . . . 1185
29.25.3 Des miliciens de Yusuf sont allés à Bisesero après le 27 juin . . . . . . . . . . . . . 1186
29.25.4 Les Français ont rassemblé les Tutsi à Bisesero et ont appelé Yusuf . . . . . . . . . 1187
29.25.5 Les Français ont collaboré avec Yusuf Munyakazi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1189
29.25.6 Les Français fournissent des armes aux miliciens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1190
29.25.7 Les Français laissent passer les miliciens qui montent à Bisesero . . . . . . . . . . . 1191
29.25.8 Y a-t-il eu une attaque à Bisesero le 29 juin ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1191
29.26 Les Français ont-ils fourni des armes aux tueurs ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1192
29.27 Le camp de Bisesero . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1193
29.28 Les mauvais traitements infligés par les Français aux survivants . . . . . . . . . . . . . . 1194
29.29 Le transfert en zone FPR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1195
29.30 Combien de morts dus au retard à intervenir ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1196
29.31 Les responsabilités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1196
29.32 Pour les Français, les infiltrations du FPR continuent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1198
29.33 La Mission d’information parlementaire et Bisesero . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1199
29.34 Le camp de Bisesero . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1201
29.35 Le transfert en zone FPR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1201
29.36 Chronologie des opérations dans la région de Bisesero . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1202

30 Non-assistance à personnes en danger. . . . . . . . . . 1207
30.1 Les Tutsi ne peuvent se déplacer sans risque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1207
30.2 Le camp de Nyarushishi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1208
30.2.1 Protéger Nyarushishi pour marquer le caractère humanitaire Turquoise . . . . . . 1209
30.2.2 Le massacre était prévu juste avant l’arrivée des Français . . . . . . . . . . . . . . 1211
30.2.3 L’arrivée des Français à Cyangugu et Nyarushishi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1214
30.2.4 La mise en sécurité du camp de Nyarushishi est toute relative . . . . . . . . . . . . 1217
30.2.5 Y a-t-il eu d’autres tentatives de massacrer les Tutsi à Nyarushishi ? . . . . . . . . 1218
30.2.6 Les Français laissent les miliciens tuer des réfugiés du camp . . . . . . . . . . . . . 1219
30.3 Des cadavres sur l’aéroport de Kamembe, le 19 juillet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1223
30.4 Cas de comportement correct des Français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1224
30.5 Le camp de Murambi, installé sur un lieu de massacre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1225
30.5.1 Les Français installent à Murambi un camp et une base militaire . . . . . . . . . . 1225
30.5.2 Un terrain de volley-ball à côté d’une fosse commune . . . . . . . . . . . . . . . . . 1226
30.5.3 Les mauvais traitements infligés aux survivants des massacres . . . . . . . . . . . . 1228
30.5.4 Les Français jettent des rescapés aux Interahamwe . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1230
30.5.5 Les responsables de l’installation d’un camp militaire à Murambi . . . . . . . . . . 1231
30.5.6 La Mission d’information parlementaire et Murambi . . . . . . . . . . . . . . . . . 1233
30.6 Confusion volontaire entre les bourreaux et les victimes . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1233
30.7 Combien de personnes ont été sauvées ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1235

31 Pas d’obstacle à l’exode de la population. . . . . . . . . . 1241
31.1 Les organisateurs du génocide forcent à l’exode . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1242
31.2 Les organisateurs du génocide entraînent la population dans la ZHS . . . . . . . . . . . 1243
31.3 Les Français ne s’opposent pas à l’exode ou même y incitent . . . . . . . . . . . . . . . . 1244
31.4 Les Français ne séparent pas les hommes armés des réfugiés . . . . . . . . . . . . . . . . 1247
31.5 Le pseudo-désarmement des FAR à la frontière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1247
31.6 Les Français ne s’opposent pas au démontage et au pillage . . . . . . . . . . . . . . . . . 1248
31.7 Les organisateurs du génocide empêchent le retour des réfugiés . . . . . . . . . . . . . . 1248
31.8 Les Français en appellent à la communauté internationale . . . . . . . . . . . . . . . . . 1248
31.9 Bilan de l’exode fin juillet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1249
31.10 L’exode est moindre en août au départ des Français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1249

32 Pas de neutralisation des radios de la haine. . . . . . . . . . 1251
32.1 Le brouillage de la RTLM était possible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1252
32.2 Le Conseil de sécurité exige l’arrêt de l’incitation à la violence . . . . . . . . . . . . . . . 1253
32.3 La RTLM continue à appeler au massacre des Tutsi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1255
32.4 Les Français ne font pas taire la RTLM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1258
32.5 Une radio burundaise appelant à la haine ethnique émet depuis la ZHS . . . . . . . . . . 1263
32.6 La RTLM appelle les Hutu à l’exode en juillet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1264
32.7 La RTLM émet encore après la chute de Kigali . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1264
32.8 Les Français ne font pas taire Radio Rwanda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1266

33 L’enquête bâclée sur les massacres . . . . . . . . . .1269
33.1 La France promet de communiquer toutes ses informations sur les massacres . . . . . . . 1269
33.2 Où sont les enquêteurs ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1269
33.3 Les informations transmises à l’ONU sont sans intérêt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1269
33.4 Bilan de l’opération Turquoise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1271

34 Peut-on poursuivre des dirigeants français ? . . . . . . . . . .1273
34.1 Le crime de génocide dans le nouveau Code pénal de mars 1994 . . . . . . . . . . . . . . 1273
34.2 La complicité de génocide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1274
34.3 Compétence universelle des tribunaux français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1275
34.4 Un crime imprescriptible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1275
34.5 Quels chefs d’incrimination ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1275

35 L’État français, État criminel. . . . . . . . . . 1279
35.1 Résultats factuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1279
35.2 Les affabulations visant à excuser la France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1307
35.3 Quels sont les commanditaires du génocide ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1311
35.4 Les noces de la guerre révolutionnaire et de l’Église catholique . . . . . . . . . . . . . . . 1323
35.5 Un génocide « électoral » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1327
35.6 La Convention contre le génocide réduite à un chiffon de papier . . . . . . . . . . . . . . 1328
35.7 L’État français, État criminel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1331

IV Annexes. . . . . . . . . . 1339

36 Composition des gouvernements français et rwandais 1341
36.1 Le gouvernement rwandais du 18 juillet 1993 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1341
36.2 Le gouvernement de transition à base élargie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1342
36.3 Le gouvernement intérimaire rwandais de 1994 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1342
36.4 Composition du « gouvernement rwandais en exil » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1343
36.5 Le gouvernement rwandais du 19 juillet 1994 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1343
36.6 Le gouvernement d’Edouard Balladur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1344

37 Organigramme de l’exécutif français . . . . . . . . . .1347
37.1 Présidence de la République . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1347
37.1.1 Secrétaire général de la Présidence de la République . . . . . . . . . . . . . . . . . 1347
37.1.2 Cabinet du Président de la République . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1348
37.1.3 État-major particulier du Président de la République . . . . . . . . . . . . . . . . . 1349
37.1.4 Conseiller pour les Affaires africaines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1350
37.1.5 Porte-parole de la Présidence de la République . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1351
37.1.6 Groupe de sécurité de la Présidence de la République (GSPR) . . . . . . . . . . . 1351
37.1.7 La cellule antiterroriste de l’Élysée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1351
37.1.8 Chasses présidentielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1353
37.2 Premier ministre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1353
37.2.1 Cabinet du Premier ministre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1353
37.3 Secrétariat général du Gouvernement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1353
37.4 Secrétariat général de la Défense nationale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1354
37.4.1 Commission interministérielle pour l’étude des exportations de matériel de guerre . 1354
37.5 Ministre de la Défense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1355
37.5.1 Directeur du cabinet civil et militaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1355
37.5.2 Chef du cabinet militaire du ministre de la Défense . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1355
37.6 Délégation aux affaires stratégiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1355
37.7 Délégation générale de l’armement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1355
37.8 Chef d’état-major des armées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1356
37.8.1 Centre Opérationnel Interarmées Armées (COIA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1356
37.8.2 Attaché de Défense à Kigali . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1356
37.8.3 Commandement des opérations au Rwanda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1358
37.9 Direction du Renseignement militaire (DRM) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1358
37.10 Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1359
37.11 SIRPA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1360
37.12 DPSD-DRSD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1360
37.13 Commandement des Opérations spéciales (COS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1361
37.14 Ministre de la Coopération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1361
37.14.1 Mission militaire de coopération (MMC) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1362
37.14.2 Mission de coopération civile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1363
37.15 Ministre des affaires étrangères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1363
37.15.1 Ambassadeur au Rwanda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1364
37.15.2 Ambassadeur au Zaïre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1365
37.15.3 Ambassadeur en Ouganda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1366
37.15.4 Ambassadeur au Burundi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1366
37.15.5 Ambassadeur en Tanzanie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1366
37.15.6 Ambassadeur en Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1366
37.15.7 Ambassadeur à Washington . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1366
37.15.8 Représentant permanent de la France à l’ONU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1366
37.15.9 Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l’ONU . . . . . 1367
37.16 Ministre de l’Intérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1367
37.17 Ministre du Budget . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1367
37.17.1 Direction de la surveillance du territoire (DST) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1367
37.18 Le processus de prise de décision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1367
37.18.1 Pour le Rwanda tout transite par le chef d’état-major particulier . . . . . . . . . . 1367
37.18.2 Le Conseil restreint . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1368
37.18.3 Comité restreint à Matignon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1369
37.18.4 Cellule de crise du lundi au Quai d’Orsay . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1370
37.18.5 Réunion hebdomadaire à l’Élysée sur les questions africaines . . . . . . . . . . . . 1371
37.19 Cas de conflits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1371
37.20 Contrôle exercé par l’Assemblée Nationale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1372

38 Les unités militaires françaises engagées au Rwanda. . . . . . . . . . 1373
38.1 L’opération Noroît . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1373
38.1.1 Unités engagées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1373
38.1.2 Commandement de l’opération Noroît . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1374
38.1.3 Le DAMI Panda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1375
38.1.4 L’opération Chimère-Birunga . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1376
38.1.5 Conseiller du président Habyarimana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1376
38.2 Les coopérants militaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1376
38.2.1 Les sources d’information . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1377
38.2.2 Liste des coopérants militaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1379
38.2.3 Liste des militaires en détachement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1388
38.2.4 Militaires présents au Rwanda en 1994 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1389
38.2.5 Fonction des AMT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1391
38.3 L’opération Amaryllis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1391
38.3.1 Unités engagées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1391
38.3.2 Affectation des troupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1392
38.3.3 Commandement de l’opération Amaryllis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1392
38.3.4 Moyens engagés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1393
38.4 L’opération Turquoise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1393
38.4.1 État-major des armées (CEMA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1393
38.4.2 État-major de Turquoise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1394
38.4.3 Structure de Turquoise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1394
38.4.4 Le Groupement des opérations spéciales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1396
38.4.5 Le Groupement Gisenyi-Ruhengeri . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1398
38.4.6 Le Groupement Nord Turquoise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1398
38.4.7 Le Groupement Sud Turquoise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1399
38.4.8 Autres militaires de Turquoise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1401
39 La MINUAR 1403
39.1 Composition de la MINUAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1403
39.1.1 Militaires du Sénégal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1404
39.1.2 Observateurs militaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1404

40 Sigles. . . . . . . . . . 1405
41 Glossaire. . . . . . . . . . 1411

42 Le fax de Dallaire du 11 janvier 1994. . . . . . . . . . 1413
42.1 Fax en réponse de l’ONU (reçu le 11 janvier 1994) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1415
43 La résolution 929 autorisant l’opération Turquoise . . . . . . . . . .1417
44 La Convention de 1948 sur le crime de génocide. . . . . . . . . . 1419
44.1 Texte de la Convention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1419
44.2 La Convention a force contraignante pour les États . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1421
44.3 Adhésion de la France à la Convention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1424
44.4 Adhésion du Rwanda à la Convention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1424
45 Situation des détenus au TPIR . . . . . . . . . .1425

46 Chronologie. . . . . . . . . . 1429
46.1 L’époque coloniale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1429
46.2 Les deux Républiques hutu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1433
46.3 Année 1990 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1438
46.4 Année 1991 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1443
46.5 Année 1992 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1446
46.6 Année 1993 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1452
46.7 Année 1994 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1463
46.7.1 Janvier 1994 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1463
46.7.2 Février 1994 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1465
46.7.3 Mars 1994 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1467
46.7.4 Avril 1994 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1469
46.7.5 Mai 1994 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1492
46.7.6 Juin 1994 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1500
46.7.7 Juillet 1994 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1508
46.7.8 Août 1994 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1514
46.7.9 Septembre 1994 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1516
46.7.10 Octobre 1994. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1517
46.7.11 Novembre 1994. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1518
46.7.12 Décembre 1994. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1519
46.8 Année 1995. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1520
46.9 Année 1996 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1521
46.10 Année 1997 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1523
46.11 Année 1998. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1524
46.12 Année 1999. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1525
46.13 Année 2000 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1525
46.14 Année 2001 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1525
46.15 Année 2002 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1525
46.16 Année 2003 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1526
46.17 Année 2004 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1526
46.18 Année 2005. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1526
46.19 Année 2006. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1526
46.20 Année 2007. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1527
46.21 Année 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1527
46.22 Année 2009. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1528
46.23 Année 2010. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1529
46.24 Année 2011. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1530
46.25 Année 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1530
46.26 Année 2013. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1530
46.27 Année 2018. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1530
46.28 Année 2021. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1530

Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1533
Remerciements. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1542
Associations recommandées  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1543
Table des figures. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1545
Liste des tableaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1549
Index. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1553
Table des matières. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1579

Fiche technique

La France au cœur du génocide des Tutsi
EAN: 9782844052421
Auteur: Jacques Morel
Izuba édition / L’Esprit Frappeur

1 500 pages, 90 tableaux, 93 figures ou photos
Index des noms de 1898 personnes
Table des matières, des tableaux et des figures
Glossaire

— Déchargement du livre « La France au cœur du génocide des Tutsi », version v2.28, 25 mars 2020, 1600 pages, 65 Megs.

Auteur(s)

Jacques Morel, ingénieur au CNRS, ne connaissait rien au Rwanda jusqu’en juin 1994.

C’est lors de l’opération Turquoise qu’il a commencé à réaliser combien son pays était engagé dans le soutien aux auteurs du génocide. 

Il a été membre de l’association Survie de 1995 a 2002. 

Une partie de son travail sur Bisesero a été reprise par la CEC dans « L’horreur qui nous prend au visage ». Il a participé à la réédition d’« Un génocide sans importance” de Jean-Paul Gouteux.

En collaboration avec Georges Kapler, il a écrit plusieurs articles dans la revue annuelle La Nuit Rwandaise.

Il a été entendu par la commission Mucyo le 12 juillet 2007. 

Il est par ailleurs l’auteur de « Calendrier des crimes de la France outre-mer« , chez L’Esprit Frappeur en 2001.

Plus d’informations :

— Pages personnelles de Jacques Morel: http://jacques.morel67.pagesperso-orange.fr/
— Base de données documentaires sur l’implication de la France dans le génocide des Tutsi : http://francegenocidetutsi.org

Informations complémentaires
Poids 2,3 kg
Dimensions 5 × 21 × 29,5 cm
Auteur

Pages

1600

Couverture / Illustrations

Illustrations:

90 tableaux
93 figures ou photos

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Extraits

Chapitre 35
L’État français, État criminel

35.1 Résultats factuels

Au terme d’une enquête commencée il y a plus de 8 ans, trop fragmentaire pour faire œuvre d’histoire, mais réunissant suffisamment d’indices pour juger, en tant que citoyen, du rôle de notre pays, la France, quoique nous n’ayons pas encore dépouillé tous les documents à notre disposition et que beaucoup de témoins restent à entendre et de documents à découvrir, mais constatant qu’en règle générale toute nouvelle information concernant le rôle de la France au Rwanda de 1990 à 1994 ne fait qu’augmenter les charges contre elle, nous pouvons dégager les conclusions suivantes :

Les massacres de Tutsi en 1994 sont un génocide
En 1994, le Rwanda a été le théâtre de massacres qui ont été qualifiés par l’ONU de génocide des Tutsi, selon la définition adoptée à l’article II de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Le groupe tutsi a été défini comme une race par les colonisateurs européens. Il fut désigné plus tard comme un groupe ethnique. Les Tutsi ne sont ni une ethnie ni une race mais sont un groupe qui a, depuis l’époque coloniale, été clairement identifié sur tous les documents administratifs et en particulier sur les cartes d’identité. D’avril à août 1994, et même plus tard encore, la mention tutsi sur les cartes d’identité signifiait la mort.

La reconnaissance de ce génocide a été volontairement retardée
Le génocide des Tutsi du Rwanda est le premier génocide reconnu depuis l’adoption par l’ONU de cette Convention en 1948. Alors qu’il aurait pu être empêché dès le 9 avril, jour d’arrivée des troupes françaises, ou être reconnu comme un génocide dès la fin du mois d’avril 1994, plusieurs membres du Conseil de sécurité, dont la France, se sont opposés à ce qu’il le soit. Il l’a été le 28 juin 1994 par le rapporteur spécial de la Commission des Droits de l’homme de l’ONU, M. René Degni-Ségui. À ce moment-là encore, alors que des troupes françaises étaient sur place avec un mandat des Nations Unies, sous chapitre VII de la Charte de l’ONU, plusieurs membres du Conseil de sécurité, dont la France, présentèrent la résolution 935 du 1er juillet qui différait la reconnaissance du génocide en demandant au Secrétaire général de l’ONU, M. Boutros Boutros-Ghali, de nommer d’urgence une commission d’experts. Ce dernier ne les nomma que le 1er août. Pourquoi fallait-il qu’ils soient francophones ? Ils rendirent des conclusions le 4 octobre 1994 qui ne faisaient que confirmer ce qu’avait déjà écrit Degni-Ségui, trois mois auparavant. Mais à cette date, le génocide était consommé, faisant environ un million de morts. Les assassins étaient à l’abri au Zaïre et les troupes françaises reparties. Les Nations Unies, et en particulier les 5 membres permanents du Conseil de sécurité, se sont limités à faire poursuivre les auteurs de ce génocide devant un Tribunal international créé le 8 novembre 1994, mais ne l’ont ni prévenu ni combattu quand il a été exécuté sous les yeux de tous Ce génocide a été exécuté par le Gouvernement intérimaire rwandais Ce génocide a été exécuté par le Gouvernement intérimaire rwandais, son armée, sa gendarmerie, son organisation de l’autodéfense populaire, ses autorités administratives et par les partis représentés dans ce gouvernement et leurs milices ; les concepteurs de ce plan d’extermination étant à identifier. Un de ses aspects les plus horribles est qu’une large partie de la population, endoctrinée par des idéologues utilisant les moyens modernes de radiodiffusion et de mise en condition psychologique, a participé aux massacres. L’accusation la plus répandue était que les Tutsi voulaient prendre le pouvoir et tuer tous les Hutu.

Origine de l’idéologie génocidaire
L’idéologie diffusée avant et pendant le génocide s’inspire du mythe hamitique selon lequel les Tutsi sont une race à part, venue d’Éthiopie, qui a envahi le Rwanda. Cette croyance a été enseignée par les missionnaires catholiques, les Pères blancs en particulier, avec d’autant plus de force que c’est eux qui ont inventé la forme écrite de la langue parlée par tous, le kinyarwanda, modelant ainsi les esprits des éduqués suivant leurs théories. Ils ont d’abord suggéré aux colonisateurs européens que les Tutsi étaient une race supérieure qu’il fallait utiliser pour administrer le pays, percevoir les impôts, rendre la justice et convertir la population à la foi chrétienne. Mais lorsque, dans les années 1950, cette élite tutsi se mit à revendiquer l’indépendance du pays et à contester le monopole de l’Église sur l’enseignement, une nouvelle génération de missionnaires, voulant sauver ce royaume chrétien du péril communiste, se mit à dénoncer dans les Tutsi des féodaux aristocrates, qui opprimaient les Hutu et les réduisaient en esclavage. Ils persuadèrent les Hutu qu’ils devaient se débarrasser du « joug féodal » des Tutsi. Ils allèrent même jusqu’à dénoncer les Tutsi comme des colonisateurs, s’octroyant à eux-mêmes et aux Belges le rôle d’émancipateurs des Hutu. 1

Une révolution assistée par les Belges et les missionnaires
De l’aveu même que font dans leurs livres les deux principaux acteurs, Guy Logiest et Jean-Paul Harroy, le mouvement insurrectionnel des Hutu en novembre 1959 est un montage conçu et organisé par l’autorité belge. Le troisième acteur, l’archevêque Perraudin, se défend d’être l’inspirateur de ces événements sanglants, mais tout montre dans son livre qu’avec son fils spirituel, Grégoire Kayibanda, il est celui qui a opéré le changement d’alliance de l’Église, en dotant le peuple de la nouvelle alliance, les Hutu, d’une idéologie raciale criminelle à l’égard du peuple de l’ancienne alliance, les Tutsi, tout en disant avoir comme seul objectif « par-dessus tout la charité ». 2 Une dictature criminelle à deux composantes s’abat sur les Tutsi, comme le décrit une femme tutsi déportée en 1960 dans la région insalubre du Bugesera : « Les militaires exigeaient que dans chaque maison, soit accroché le portrait du président Kayibanda. Les missionnaires veillèrent à ce que soit placée à ses côtés l’image de Marie. Nous vivions sous les portraits jumeaux du Président qui nous avait voués à l’extermination et de Marie qui nous attendait au ciel ». 3 Les pogroms et massacres dont furent victimes les Tutsi de 1959 à 1965, puis en 1973, furent tolérés ou même suggérés par la hiérarchie missionnaire 4 et encadrés par les colonisateurs belges qui, en accordant l’indépendance à la « République hutu » en 1961, réussirent à garder le contrôle du pays.

Le génocide remonte à 1959
Comme les auteurs du génocide de 1994 l’ont rappelé eux-mêmes, ils se réclament de la « Révolution sociale » de 1959 par laquelle les Hutu se sont, selon eux, libérés de l’oppression des Tutsi en renversant la monarchie tutsi, massacrant les uns, contraignant les autres à abandonner leurs propriétés et à se réfugier dans des régions inhabitées ou à l’étranger. Ces actes criminels à caractère génocidaire ont été transmutés en une geste héroïque de libération des pauvres, par le truchement d’une mixture idéologique qui a emprunté ses ingrédients tant à la Terreur lors de la Révolution française qu’à la doctrine sociale de l’Église. Les tentatives de retour au pays par la force de certains exilés furent dénoncées par la propagande comme des tentatives de reprendre le pouvoir, de remettre les Hutu en esclavage ou même de les ex- terminer. Elles servirent de prétexte à des campagnes de massacre des Tutsi qui ont été planifiées et orchestrées par le gouvernement rwandais indépendant, comme en décembre 1963, avec la complicité des Belges, qui commandaient toujours la « garde nationale » et l’approbation silencieuse de la hiérarchie catholique locale, qui soutint le régime dès sa naissance. L’organisation de pogroms contre les Tutsi devint même un expédient politique pour résoudre la rivalité politique entre Hutu du Nord et Hutu du Sud. Le « mouvement de déguerpissement » contre les Tutsi et la campagne de massacres dont ils sont victimes en 1973 mènent à un coup d’État militaire au profit des Hutu du Nord qui met un terme aux massacres et aux expulsions de Tutsi. Ce qui fut une supercherie, permettant de faire croire à la majorité de la population qu’elle était opprimée par les Tutsi et non par les colonisateurs européens, devint le Credo fondateur des deux ré- publiques hutu, celle de Kayibanda, née en 1961, et la deuxième, née du coup d’État d’Habyarimana en 1973. Des lois à caractère racial permirent de conserver le marquage de la race – ou ethnie – dans les documents officiels, en particulier sur les cartes d’identité. Les Tutsi de l’intérieur furent traités, à quelques exceptions près, comme des étrangers sans droits dans le cadre de mesures d’apartheid parées du titre de « politique d’équilibre », à destination des généreux contributeurs étrangers et chrétiens. Ceux de l’extérieur furent condamnés à rester exilés et à être considérés comme indésirables, tant dans leur pays d’accueil que dans leur patrie d’origine, dite trop exiguë. Leurs tentatives de retour, que ce soit par la force comme au début des années 1960 et en octobre 1990, ou par la négociation comme dans les Accords d’Arusha signés en août 1993, furent vécues comme une remise en cause des acquis de cette « Révolution sociale » dont la légitimité paraissait reconnue par les grandes puissances et par l’autorité morale de l’Église catholique et des Églises protestantes qui, tant les unes que les autres, ne se démarquèrent jamais de l’idéologie élaborée par les Pères blancs. Cette dictature raciste et catholique bénéficia non seulement des faveurs de l’Internationale démocrate chrétienne, mais aussi de celles du Ciel, puisque la Sainte Vierge prit l’habitude de faire de fréquentes visites à Kibeho, un lieu qui est maintenant de sinistre mémoire de par les massacres qui y furent perpétrés.

L’idéologie génocidaire au Rwanda, une idée française ?
À première vue, la France n’est pas impliquée dans l’invention et la diffusion de cette idéologie qui a mené au génocide. Toutefois, ses inventeurs étaient des missionnaires, des Pères blancs, un ordre créé par Mgr Lavigerie lors de la colonisation de l’Algérie par la France. Les premiers évêques du Rwanda furent des Français. Les missionnaires ne firent qu’apporter avec eux les idées qui avaient cours en Europe à cette époque. Pour justifier leurs conquêtes coloniales, les puissances européennes, dont la France sous la IIIe République, enseignèrent la classification des hommes en races, avec la race blanche au sommet et en bas, des races primitives vouées à l’extinction. Mieux encore, pour administrer de tels empires, il fallait appliquer l’adage divide et impera et opposer entre elles diverses catégories de colonisés. Les Français opposèrent les Berbères aux Arabes en Algérie, comme les Belges les Tutsi aux Hutu, au Rwanda et au Burundi, sauf que ces deux pays étaient des États très organisés avec une même langue et une même culture. Remarquons cependant que la théorie initiale des missionnaires au Rwanda se limitait à affirmer le caractère racial de différenciations sociales, la supériorité de la « race tutsi » sur la « race hutu » et la domination de celle-ci par celle-là. Cette attitude ne dérogeait pas à la tradition de l’Église catholique de soutenir les institutions monarchiques, mais elle était mâtinée de conceptions gobiniennes. Cette théorie raciale n’était pas génocidaire au départ. Nous n’y voyons pas trace de social-darwinisme, cette théorie qui prétend que l’espèce humaine s’améliorerait grâce à l’élimination des races « inférieures ». Bien que les conditions climatiques aient été favorables au peuplement européen, nous n’observons pas, sous la colonisation belge, de projet d’extermination des races dites inférieures, les Hutu et les Twa. L’évolution vers une idéologie génocidaire se produit en période de guerre froide, dans les années 1950, où les « aristocrates » tutsi se voient, de manière complètement délirante, accusés de « communisme », parce que des membres de l’entourage du roi rwandais, le Mwami, cherchant à se débarrasser de l’emprise belge et missionnaire, auraient pris des contacts à Moscou et à Pékin. Ce sont des missionnaires belges, des mouvements d’action catholique belges, et un évêque suisse, qui initient le changement d’alliance au nom de la doctrine sociale de l’Église. C’est par souci des plus pauvres, directement inspiré de l’Évangile, que l’Église prend fait et cause pour les Hutu. Dans ce virage à 180 degrés, nous ne repérons pas d’acteurs français. Nous voyons même un missionnaire français, Henri Bazot, dénoncer les massacres de 1963. La « Révolution sociale » de 1959 est une comédie écrite par l’évêque suisse Perraudin et mise en scène par le colonel belge Logiest, chacun ayant reçu carte blanche de ses autorités hiérarchiques, tant de l’Église catholique que de la Belgique. Mais qui viendra soutenir la Belgique à l’ONU en 1961-62, au nom du principe d’égalité dont cette révolution se réclamerait ? C’est la France. Et à l’instar de Jacques Foccart, la plupart des politiciens et militaires français comprirent qu’au Rwanda, il fallait suivre les missionnaires et les Belges, il fallait jouer les Hutu « républicains » contre les Tutsi, « aristocrates et communistes ». Nourrissant le dessein de supplanter les Belges, les Français mirent en pratique une leçon apprise par cœur, considérée comme une vérité historique, selon laquelle le Rwanda était le pays hutu, les Tutsi des envahisseurs, et que, s’ils persévéraient à tenter de reconquérir leur pouvoir perdu et à vouloir remettre les Hutu en esclavage, ces derniers seraient légitimés à les renvoyer en Éthiopie d’où ils venaient, « par le raccourci », la rivière Nyabarongo qui se jette dans le lac Victoria, comme y a incité Léon Mugesera en 1992. Donc ces idées raciales, ferments du génocide, ont été répandues au Rwanda par les missionnaires et les Belges. Mais les Français les adopteront quand ils voudront concurrencer les Belges sur leur terrain, avec d’autant plus de conviction qu’elles provenaient des Pères blancs.

La France veut reprendre les anciennes colonies belges
La France s’intéresse au Rwanda et au Burundi comme au Congo ex-belge dès le début des années 1960. Elle a l’intention de remplacer la Belgique dans ses anciennes colonies. L’objectif essentiel étant de contrôler les richesses minières du Congo. En dépit des conflits, elle cherche à rester présente dans la région. Ceci l’amènera à des pratiques inavouables, d’autant plus facilement que les Français sont invités à croire qu’après 1962 leur pays s’est retiré de l’Afrique. Au Burundi, elle soutient des campagnes de massacres d’un gouvernement pro-Tutsi contre les Hutu et inversement au Rwanda, des campagnes de massacres contre les Tutsi. Chaque massacre dans un pays induit peu après un massacre dans l’autre, avec inversion des rôles. Au Zaïre, la France devient l’intervenant extérieur majeur à partir de l’opération sur Kolwezi en 1978. Elle soutient Mobutu malgré les massacres qu’il organise dans les années 1990 pour se maintenir au pouvoir, en pratiquant la stratégie du chaos. La coopération de la France avec le Rwanda s’intensifie après le coup d’État d’Habyarimana en 1973. Un accord de coopération militaire pour former une gendarmerie est signé par Valéry Giscard d’Estaing en 1975. En vertu de cet accord, une bonne partie de l’« aide au développement » va consister à offrir des automitrailleuses, des missiles antichar Milan et des hélicoptères de combat à l’armée rwandaise dont l’objectif originel est d’empêcher les tentatives de retour des exilés tutsi ! 5 La coopération est un système qui, par la mise en place d’un dictateur soutenu par une présence mili- taire française et l’aide de spécialistes d’opérations électorales, permet à la France de garder sa mainmise sur d’anciennes colonies et même d’en gagner de nouvelles, au nom de la défense de la francophonie. Cette relation de coopération se révèle rétroactive, car ledit dictateur, qu’il s’appelle Mobutu, Bokassa, Eyadema, Bongo, ou encore Sassou Nguesso, peut jouer un grand rôle en France dans le financement des campagnes électorales.

Pourquoi la France interdit-elle en 1990 aux exilés de rentrer chez eux ?
L’attaque d’octobre 1990 par ces exilés rwandais, dont la plupart étaient les enfants de ceux qui furent chassés du Rwanda par les pogroms de 1959 à 1973, ne peut être considérée comme une guerre d’agression étrangère de la part de l’Ouganda, mais tout au plus comme une guerre civile. Considérée à travers les événements de 1959 à l’origine de cet exil, cette incursion armée n’est qu’une réponse à des actes de génocide répétés. Tenu compte de ces circonstances, tenu compte du régime d’exclusion imposé aux Tutsi restés à l’intérieur du pays et du refus de réintégrer les exilés, tenu compte de l’intention des pays d’accueil d’expulser ces étrangers, comme l’Ouganda de Milton Obote l’a d’ailleurs fait en 1982, utiliser la force pour retourner au pays est le seul recours qui reste aux exilés rwandais. Comme la Mission d’information parlementaire de 1998 en convient, les exilés rwandais ou enfants des exilés, victimes des tentatives de génocide depuis 1959, avaient un droit absolu et intangible au retour. 6 De quel droit la France pouvait-elle le leur interdire ? Face à cette attaque, la France, la Belgique et le Zaïre envoient des troupes au secours du régime d’Habyarimana. Ce sont les hélicoptères de combat fournis et entretenus par la France, pilotés parfois, dit- on, par des Français, qui permettent d’anéantir les colonnes de véhicules de ravitaillement des assaillants et de freiner leur élan. L’intervention militaire française au Rwanda est illégale L’intervention militaire française au Rwanda n’a pas de fondement légal. L’accord de 1975 entre le Rwanda et la France, gardé secret jusqu’en 1994, 7 n’est pas un accord de défense, ce n’est qu’un accord de formation de la gendarmerie rwandaise, qui spécifie explicitement que les coopérants français n’ont pas à intervenir dans un éventuel conflit. Une preuve de l’illégitimité de cette intervention est qu’à chaque fois que la France va envoyer des troupes, elle invoquera non pas un accord de défense, mais le prétexte de « la protection de ses ressortis- sants », 8 lesquels seront toujours placés dans des régions exposées près de la frontière ougandaise, comme à Ruhengeri, afin de pouvoir justifier une intervention militaire. Parfois Habyarimana lui-même prie la France de bien vouloir envoyer des militaires pour protéger les ressortissants français ! 9 Cette intervention est d’autant plus anormale que les citoyens français n’en sont pas vraiment informés. À cette époque-là, fin 1990, les yeux des Français étaient braqués sur le golfe Persique par l’entremise des militaires qui avaient pris le contrôle des rédactions des chaînes de télévision.
Horrifiés par les massacres les Belges partent, les Français restent En raison des rafles et des massacres de Tutsi, suspectés d’être des rebelles infiltrés, la Belgique retire ses troupes début novembre 1990. Soucieux du respect des Droits de l’homme, les dirigeants belges de cette époque ne veulent pas cautionner ces atrocités. À l’inverse, faisant abstraction de toute considération morale, la France maintient ses troupes. Ces massacres sont « pain béni » pour elle, car ils ont la vertu de faire partir les militaires de l’ancienne puissance coloniale. Le même scénario avait déjà réussi à la France, sous Foccart, lors des massacres de 1972 au Burundi. En 1990, en faisant le choix d’ignorer les massacres exécutés par leurs amis au Rwanda, les dirigeants socialistes au pouvoir à Paris offrent le Rwanda à la France, comme les massacres perpétrés par la colonne Voulet-Chanoine en 1899 lui avaient offert le Niger et le Tchad… et les mines d’uranium à Areva. Le verbe « offrir » peut paraître exagéré ici puisqu’en 1990, nous ne sommes plus au temps des colonies et que le Rwanda est un pays indépendant. Il n’empêche qu’à partir de novembre 1990, la France devient le pays le plus influent. C’est elle qui va tenir à bout de bras l’armée et les services de sécurité rwandais et tirer les ficelles de la vie politique.
La France participe à la construction de la machine à massacrer les Tutsi
Dès 1990, l’ennemi de la France au Rwanda est le Tutsi. L’amiral Lanxade, chef d’état-major particulier du président Mitterrand, parle de l’agression de « forces tutsies », 10 d’« offensive ougando-tutsie » ; 11 Claude Arnaud, chargé de mission auprès du Président de la République, parle de « rebelles tutsis » 12 ; l’attaché de Défense à Kigali, le colonel Galinié, dénonce les « envahisseurs tutsis désireux de reprendre le pouvoir perdu en 1959 ». 13 Et Mitterrand lui-même montre qu’il adhère à l’idéologie ethniste du peuple majoritaire en déclarant au Conseil des ministres du 17 octobre 1990 qu’« il n’y a pas d’intérêt à ce qu’une petite minorité tutsi qui se révolte l’emporte sur la majorité de la population hutu. » Les massacres de Tutsi par des paysans hutu organisés par le MRND, le parti unique, en « groupes d’autodéfense », ainsi que les décrit le colonel Galinié, ne sont pas des dommages collatéraux des com- bats. 14 Ils ont pour seul but de relancer le programme génocidaire des années 1959-1973 afin de dissuader l’ennemi venu d’Ouganda d’attaquer. Dès cette époque, les chefs d’état-major de l’armée et de la gendarmerie rwandaise entretiennent leurs amis français de leur intention de profiter de cette attaque pour éliminer les Tutsi de l’intérieur. 15 L’ambassadeur et l’attaché militaire de Défense informent Paris de ces risques de génocide. 16 Paris n’en a cure. En faisant l’hypothèse – charitable – qu’ils n’étaient pas de connivence, nous constatons que les diri- geants français n’ont pas réagi aux massacres organisés par le régime qu’ils soutenaient. En ne protestant pas, en ne conditionnant pas leur soutien militaire à des progrès dans le respect des libertés démocratiques, des Droits de l’homme et tout simplement du droit à la vie, ils ont assuré de leur soutien indéfectible les auteurs de ces massacres. Ceux-ci savaient que, quoi qu’il arrive, les Français les soutiendraient. Les dirigeants français étaient informés des massacres au Rwanda de manière très exacte par l’am- bassadeur à Kigali. Ils ne peuvent plaider la naïveté et faire croire qu’ils ont été abusés. Ils savaient que le régime d’Habyarimana était fondé sur la discrimination raciale. Le marquage des gens par la mention raciale Hutu, Tutsi ou Twa sur les documents d’identité et la fixation de quotas pour l’accès aux études supérieures et aux fonctions publiques sont la preuve d’un racisme institutionnalisé que les représentants de la France ont accepté. Ils n’ont rien fait pour que ces mentions de races soient éliminées sur les do- cuments officiels alors qu’ils savaient déjà, bien avant avril 1994, qu’une carte d’identité tutsi pouvait entraîner la mort lors de contrôles à des barrages routiers tenus par des civils armés de machettes. Loin de démanteler ces barrages, les militaires français les ont au contraire encouragés en réactivant l’organi- sation de « l’autodéfense civile », en formant des militaires qui sont devenus chefs de milices, en formant même, directement, des miliciens et en allant jusqu’à participer aux contrôles sur ces barrages. Par ailleurs, les dirigeants français ne pouvaient pas ignorer qu’à l’époque du gouvernement de Vichy, les déportations vers les camps d’extermination ont été précédées par le tampon « Juif » sur les cartes d’identité nouvellement créées. Mais, fait symptomatique, François Mitterrand, président de la Répu- blique, déclare à la télévision le 12 septembre 1994, avoir tout ignoré des lois anti-juives de Vichy, alors qu’il y était. 17
L’armée rwandaise ne tient que grâce à l’appui français
L’armée du régime d’Habyarimana ne tient que par le soutien des militaires français. Ils interviennent directement dans les combats, au moins en fournissant un appui-feu par l’artillerie et en intervenant avec des hélicoptères de combat. Mais il y a plus important encore. Des conseillers français sont placés auprès des deux chefs d’état-major de l’armée et de la gendarmerie rwandaise ; ceux-ci ignorent, selon le colonel Didier Tauzin, « les méthodes de raisonnement tactiques les plus élémentaires ». 18 Ce sont donc des officiers français qui dirigent les opérations militaires, élaborent les plans de batailles, organisent les plans pour poser des mines sur la ligne de front, 19 organisent la logistique, etc. C’est à tel point qu’en février 1993, le général Quesnot écrit qu’en cas de retrait des troupes françaises, « le président Habyarimana ne devrait pas pouvoir rester à la tête de l’État ». 20 La France vend, et souvent donne, d’énormes quantités d’armes et de munitions. Elle garantit par l’intermédiaire du Crédit lyonnais un achat d’armes à l’Égypte. 21 En dépit de la signature des accords de paix en août 1993, elle poursuit son aide militaire. Avant cette signature, une entreprise privée française avait été sollicitée par le Rwanda pour opérer des livraisons d’armes, dans le but probable qu’aucun service de l’État français ne puisse être accusé d’enfreindre les accords de paix. 22
Si la France n’était pas intervenue, il n’y aurait pas eu de génocide Il est vraisemblable que, si la France n’était pas intervenue militairement au Rwanda en octobre 1990, janvier 1991, juin 1992 ou en février-mars 1993, les Forces armées rwandaises auraient été mises en déroute, le régime d’Habyarimana aurait été renversé, un gouvernement réunissant le FPR à l’opposition démocratique aurait été mis en place, les exilés seraient rentrés, il y aurait eu des heurts, il y aurait eu des morts et des blessés, mais certainement pas de génocide.
Une nouvelle arme de dissuasion
La France a toléré que des miliciens, des « groupes d’autodéfense » ou des escadrons de la mort, commettent des massacres contre les Tutsi de l’intérieur. Des officiers français comme le colonel Galinié, attaché de Défense, ou le colonel Thomann, ont pu être surpris par l’emploi d’armes blanches, arcs, machettes, symboles de la sauvagerie, par des paysans « fidèles » organisés par le MRND en « groupes d’autodéfense ». Ils savent pourtant que ces armes ne peuvent inverser le rapport de forces avec le FPR. 23 Filip Reyntjens fait remarquer que ce type d’armes n’avait aucune efficacité face au FPR et que leur seule justification était de s’attaquer à des civils sans défense. 24 Ces groupes de tueurs étaient tous liés au régime d’Habyarimana, soit par son entourage proche, l’Akazu, soit par son parti, le MRND, soit par l’armée ou l’administration rwandaise. Les militaires français ont encouragé l’organisation de l’« autodéfense populaire », 25 qui, selon le colonel Déogratias Nsabimana, « fait partie intégrante d’une politique de défense crédible ». 26 Il y a donc tout lieu de croire que les militaires français ont considéré que cette capacité d’exterminer les Tutsi à l’arme blanche par les milices de partis et l’« autodéfense populaire » constituait un moyen de dissuasion, face à « l’envahisseur ». Les dirigeants français ont utilisé effectivement cette capacité de commettre des massacres contre les Tutsi de l’intérieur pour dissuader le FPR d’attaquer à nouveau. C’est ainsi que Paul Dijoud, directeur des Affaires africaines et malgaches au Quai d’Orsay, avertit Paul Kagame en janvier 1991 : « Si vous n’arrêtez pas le combat, si vous vous emparez du pays, vous ne retrouverez pas vos frères et vos familles, parce que tous auront été massacrés. » 27 Tout se passe comme si la France avait exporté au Rwanda sa théorie de la dissuasion du faible au fort, en substituant la menace des machettes à celle des armes nucléaires et la cible des Tutsi de l’intérieur du Rwanda aux populations des principales villes de l’URSS, avant la chute du mur de Berlin. La force de frappe des milices, de « l’autodéfense populaire », a été considérée par les dirigeants français comme une arme de dernier recours pour sanctuariser le « pays hutu », comme disent leurs militaires. Cette arme est devenue opérationnelle après des expérimentations contre les Tutsi du Mutara et de Kibilira en 1990, contre les Bagogwe en 1991, contre les Tutsi du Bugesera en mars 1992 et lors de la campagne de massacres qui provoqua l’offensive du FPR de février 1993. La déroute des FAR face à cette offensive n’a fait qu’accélérer le développement de cette arme « ultime ». Cependant, cette interprétation des massacres à l’arme blanche par les milices et l’« autodéfense populaire » comme arme de dissuasion pour pays pauvre est contredite par les faits. Dès le soir du 6 avril 1994, l’appel aux massacres par les milices et l’« autodéfense populaire » a été lancé, alors que le FPR n’a pas bougé pendant au moins 24 heures. Il ne s’agit donc pas là d’une arme de dissuasion mais d’une arme d’extermination des Tutsi par tous les moyens, en faisant participer le plus grand nombre possible de Hutu aux meurtres. Ce n’est pas une arme de dissuasion, c’est une arme de génocide. Les massacres de Tutsi seront toujours justifiés par les organisateurs du génocide comme un moyen de pression sur le FPR pour l’obliger à arrêter son offensive et à négocier. L’arme de génocide reste présentée comme une arme de dissuasion. En effet, le chef d’état-major des FAR, 28 Augustin Bizimungu, explique à René Degni-Ségui, rapporteur spécial de la commission des Droits de l’homme de l’ONU, que « les autorités rwandaises pourraient faire appel aux populations pour qu’elles arrêtent les exactions, et que les populations les écouteraient, mais que la conclusion d’un accord de cessez-le-feu était une condition préalable à un tel appel. » 29 Bizimungu a le soutien de la France, qui considère ce moyen de dissuasion comme légitime, puisque son ambassadeur, Jean-Michel Marlaud, écrit le 25 avril 1994, époque des grands massacres dans les lieux où les Tutsi ont été concentrés, « les Hutu, tant qu’ils auront le sentiment que le FPR essaie de prendre le pouvoir, réagiront par des massacres ethniques. » 30 Il est clair dans cette phrase que la réprobation de l’ambassadeur de France est dirigée contre le FPR et non contre les massacres.
(…)

On en parle

Jacques Morel, titulaire d’un 3ème cycle en mathématiques appliquées a travaillé comme ingénieur statisticien et informaticien au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) à Strasbourg et se trouve aujourd’hui à la retraite.

Conscient d’être impliqué comme citoyen français et contribuable dans le génocide des Tutsi rwandais en 1994, il découvre dans les notes des conseillers du Président de la République que les Tutsi ont été considérés comme les ennemis de la France et que celle-ci aura ainsi été de connivence depuis 1990 avec ceux qui voulaient exterminer tous les Tutsi.

L’attentat contre l’avion présidentiel, le coup d’État qui a institué le gouvernement génocidaire, l’assassinat des politiciens artisans des accords de paix, le génocide, l’opération militaire de secours lancée par la France, sont les phases d’un même plan qui visait à l’éradication des Tutsi.

— José Kagabo, Maître de conférences à l’Ecole des hautes études en sciences sociales

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